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Auteur et co-auteurs
Lyne Baaj
Université McGill
Rachel Rabin
Université McGill
5a. Résumé

Le cannabis est souvent consommé dans le but de soulager les symptômes affectifs, tels que la dépression et l'anxiété. Cependant, des études longitudinales soutiennent que le cannabis peut précipiter, maintenir, et aggraver les symptômes affectifs. L’utilisation d’un paradigme d’abstinence peut aider à déterminer si la consommation de cannabis est associée à une amélioration ou à une aggravation des symptômes affectifs. Ainsi, nous avons étudié les effets de 28 jours d’abstinence de cannabis sur les symptômes dépressifs et anxieux chez ceux souffrant de troubles liés à la consommation de cannabis. Les participants (N = 15) ont été randomisés dans un groupe d’abstinence (ACB+) (n = 9) ou dans un groupe témoin de non-abstinence (UCB+) (n = 6). Les symptômes affectifs ont été évalués hebdomadairement sur une période de 28 jours. Huit participants (89 %) ont réussi à maintenir 28 jours d’abstinence de cannabis. Dans le groupe ACB+, les symptômes de dépression ont augmenté et les symptômes d'anxiété sont restés constants sur la période de 28 jours. Nos résultats préliminaires suggèrent que les symptômes affectifs peuvent persister suivant 28 jours d'abstinence de cannabis. La consommation chronique de cannabis peut donc contribuer à l’apparition et au maintien de symptômes affectifs, qui peuvent persister suivant un mois d’abstinence. La collecte de données est en cours et nous espérons avoir davantage d'informations sur les effets de l'abstinence de cannabis sur la santé mentale.