Aller au contenu principal
Il y a présentement des items dans votre panier d'achat.
90e Congrès de l'Acfas
Auteur et co-auteurs
Frédérique Tremblay
Université Laval
Anne-Marie Turcotte-Tremblay, Richard Bélanger, Slim Haddad
Université Laval - Faculté des Sciences Infirmières, Université Laval - Faculté de médecine , Université Laval - Faculté de médecine
5a. Résumé

Le projet explore si les pratiques préventives mises en place par les adolescents sont en partie dictées par leur expérience des maladies évitables, comme la COVID-19. Les jeunes constituaient un vecteur important de cette maladie, qui a touché toutes les communautés québécoises. L’hypothèse est qu’un vécu personnel concernant cette maladie infectieuse peut influencer les comportements qui visent à les prévenir. Le projet s’effectue dans le cadre conceptuel du modèle des croyances en santé et mise sur la plateforme de recherche COMPASS-Québec qui amasse annuellement des données longitudinales sur la santé des adolescents et ses déterminants. Les données 2022 (48 289 jeunes de secondaire 1 à 5) entourant le vécu lié à la COVID-19 (ex. retraits de la bulle-classe) rapporté par les participants sont mises en lien transversalement grâce à des modèles d’équations structurales avec leurs pratiques préventives (ex. lavage des mains) s’assurant de la prise en compte de l’influence de l’inquiétude sur les comportements. Les résultats préliminaires sur le nombre de retraits tiennent compte des données manquantes (méthode du maximum de vraisemblance) et de l’influence de l’âge et du genre. Le vécu a un effet total indirect par l’inquiétude sur l’adoption des pratiques préventives (β = 0,10 IC95 % [0,08 ; 0,12]). Reconnaître l’importance de tels déterminants communs aux maladies évitables a le potentiel d’augmenter l’impact de campagnes préventives ciblant les jeunes sur divers sujets.