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90e Congrès de l'Acfas
Auteur et co-auteurs
Laura Pierce
UdeM - Université de Montréal
Kate Zinszer, Katia Charland, Adrien Saucier, Britt McKinnon, Marie-Ève Hamelin, Islem Cheriet, Margot Barbosa Da Torre, Julie Carbonneau, Cat Tuong Nguyen, Gaston De Serres, Jesse Papenburg, Guy Boivin, Caroline Quach
Université de Montréal, Montréal, Québec, Canada, Centre de recherche en santé publique, Université de Montréal, Montréal, Québec, Canada, Dalla Lana School of Public Health, University of Toronto, Toronto, Ontario, Canada, Centre de recherche sur les maladies infectieuses, Centre de recherche du Québec-Université Laval, Québec, Québec, Canada, 5. Ministère de la santé et des services sociaux, Quebec City, Quebec, Canada , Institut national de santé publique du Québec, Québec, Québec, Canada, Montreal Children’s Hospital of the McGill University Health Centre, Centre de recherche de l'Hôpital universitaire Sainte-Justine, Montréal, Québec, Canada
5a. Résumé

Avec l'émergence de variants hautement transmissibles du SRAS-CoV-2 et l'utilisation généralisée des tests à domicile, les études de séroprévalence restent importantes pour estimer la prévalence des individus infectés et comprendre la dynamique des anticorps.

Nous avons mené trois séries de tests sérologiques pour la détection des anticorps contre le SRAS-CoV-2 dans une cohorte d'enfants et d'adolescents à Montréal. La participation consistait à recueillir des échantillons de taches de sang séché pour la détection des anticorps et à remplir des questionnaires en ligne. Nous avons estimé la séroprévalence pour chaque cycle de collecte de données et selon certaines caractéristiques sociodémographiques des participants. Les taux de séroconversion et les probabilités de séroréversion ont été calculés à six mois et à un an.

La séroprévalence est passée de 5,8 % à 10,5 % et 10,9 % respectivement lors des suivis ultérieurs (IC 95 % 4,8-7,1; 8.6-12.7; 8.8-13.5). Le taux brut moyen global de séroconversion sur la période de l'étude était de 12,7 pour 100 personnes-années (IC 95 % 10,9-14,5). La probabilité de rester séropositif à six mois était de 67% (IC 95% 59%-76%) et de 19% (IC 95% 11%-33%) à un an.

Les estimations de la séroprévalence, de la séroconversion et de la séroréversion avant Omicron dans une cohorte populationnelle d'enfants et d'adolescents fournissent des informations importantes sur la dynamique des niveaux d'anticorps après une infection.