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Auteur et co-auteurs
Darya Ryashy
UdeM - Université de Montréal
Lacasse Rosalie, Raphaelle Brault, Frédérique Garnier, Émilie Fontaine, Sophie Éthier, Julie Gagnon, Sophie Morin, Fernand Bruneau, Camille Dolbec, Alain Therrien
CCEG- Centre collégiale d'expertise en gérontologie , Université de Laval, RPA Marie-Reine-des-coeurs , Baluchon Alzheimer, Association québécoise des intervenants en approche sensorielle , Centre d'expertise en santé de Sherbrooke, Société d'Alzheimer CDQ-Maison Myosotis
5a. Résumé

Rester amoureux alors que la maladie d’Alzheimer (MA) s’installe chez l’un des conjoints est difficile. La relation soignant-soigné est aux antipodes de la relation amoureuse, la première étant plutôt unidirectionnelle et la seconde, bidirectionnelle. Comment conserver la réciprocité dans le couple dans un tel contexte? Cette communication présente les résultats de la première étape d’une recherche-action visant à soutenir les conjoints aidants dans le maintien de leur expression affective et de leur réciprocité avec le conjoint MA grâce à une trousse d’activité sensorielle. L’objectif de la première étape était de documenter les besoins de réciprocité des conjoints aidants avec leur conjoint souffrant de MA et de comprendre les freins et les leviers à celle-ci. Pour se faire, 15 conjoints aidants de leur partenaire atteint de la MA ont participé à une entrevue semi-dirigée de 60 minutes. Les résultats de recherche ont été obtenus à partir d’analyses qualitatives du contenu des verbatims. Des manifestations de réciprocité ont été relevées chez les couples affectés par la MA notamment s’offrir du soutien ou de l’aide, vouloir partager des moments de proximité, se démontrer sa reconnaissance, rire ensemble, partager des activités. Certains facteurs semblent faciliter la réciprocité comme le fait d’éprouver des sentiments amoureux, accepter les limites de l’autre, être connectés au moment présent alors que d’autres semblent lui nuire par exemple vivre de l’impuissance, de la détresse ou un deuil blanc.