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90e Congrès de l'Acfas
Auteur et co-auteurs
Claude Malouin-Lalonde
UQAM - Université du Québec à Montréal
Mélanie Trottier
UQÀM
5a. Résumé

La connectivité issue des technologies de l’information et de la communication fait en sorte que nous sommes disponibles et joignables en tout temps. Se déconnecter du travail pour se plonger dans notre vie personnelle demande alors un effort d’autodiscipline, mais cette décision n’est peut-être pas la seule responsabilité des travailleur(euse)s. En effet, certaines pratiques et normes informent des attentes de l’organisation en matière de connectivité, pouvant mener à adopter un comportement de veille en restant à l’affût des communications organisationnelles sur son temps personnel. Le travail empiète dès lors sur la vie personnelle des gens, brouillant les frontières entre ces deux sphères et menant à un conflit travail-vie personnelle (Ashforth et al., 2000).

Dans un contexte de télétravail grandissant, l’objectif de cette étude est donc de comprendre, au moyen d'un sondage auprès de télétravailleur(euse)s, l'effet des différents comportements de soutien du superviseur pour la vie personnelle à l'égard de cette connectivité (Hammer et al., 2007). Par ses résultats, cette étude promet de contribuer tant à la littérature relative à la conciliation travail-vie personnelle qu’à l’organisation du travail en discutant de la façon dont le soutien peut contrebalancer la pression de connectivité sur les travailleur(euse)s. Du point de vue pratique, cette étude vise à outiller travailleur(euse)s et gestionnaires face à une situation qui s’est imposée aux organisations.