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90e Congrès de l'Acfas
Auteur et co-auteurs
Maha Lebbar
UdeM - Université de Montréal
Meryem Talbo, Zekai Wu, Anne-Sophie Brazeau, Rémi Rabasa-Lhoret
Université McGill, Institut de recherches cliniques de Montréal
5a. Résumé

Problématique : 
La fréquence des hypoglycémies et leurs conséquences sur les personnes vivant avec le diabète de type 1 (DT1) en fonction du genre sont peu étudiées. L’objectif est d’évaluer les différences entre les genres en  matière de conséquences rapportées des hypoglycémies sérieuses (<3 mmol/L, gestion autonome) et sévères (besoin d’assistance externe).

Méthodes : 
Données autorapportées d’adultes vivant avec le DT1 issues d’un registre québécois sont analysées par des modèles de régression logistique ajustés. La gestion du DT1, le recours aux soins et le bien-être physique et mental ont été évalués. 

Résultats finaux : 
Parmi les 900 participants inclus (66 % s’identifient comme femmes, âge moyen 44 ±15 ans), 33 % ont une HbA1c ≤7,0% (contrôle optimal). Les femmes rapportent plus d’hypoglycémies sérieuses (84 % vs 76 %, p=0,004), des scores de peur (Hypoglycemia Fear Survey II) et de confiance pour la gestion de ces épisodes (Hypoglycemia Confidence Scale) plus défavorables que les hommes (p=0,002 et p<0,001, respectivement). Les hommes ont moins de probabilité de rapporter une fatigue persistante après une hypoglycémie sérieuse et sévère (OR 0,53 [0,36; 0,79] et 0,51 [0,30; 0,86]), et moins d’anxiété (OR (0,58 [0,36; 0,94]) après une hypoglycémie sérieuse que les femmes. 

Contributions à l’avancement des connaissances : 
Les constructions sociales liées au genre ont un impact sur le vécu et la gestion d’épisodes hypoglycémiques, suggérant une approche différentielle.