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90e Congrès de l'Acfas
Auteur et co-auteurs
Philippe Chaubet
UQAM - Université du Québec à Montréal
François Bissonnette, Vicky Lachance, Jasmin Beauclair, Akâsha Fadoul
UQAM - Université du Québec à Montréal, Université de Sherbrooke, Université du Québec à Montréal
5a. Résumé

Les écoles du Réseau des [48] écoles publiques alternatives du Québec (RÉPAQ) sont très demandées. Mais la littérature scientifique n’en offre pas de description systémique. L’objet reste scientifiquement mou. Lointainement issues de l’Éducation nouvelle (Wagnon, 2021), que font-elles et comment? En 2021, 16 acteurs adultes de huit de ces écoles (enseignant.e.s, direction, conseillère pédagogique, parents, responsables de services de garde) disent ce qu’ils « sauveraient du feu » après la pandémie de covid-19. Puis, en 2022, 18 ancien.n.es élèves, de 19 à 49 ans, issus de huit écoles, réfléchissent à l’influence de leur expérience scolaire sur qui ils sont devenus. Les entrevues semi-structurées individuelles des deux études, analysées inductivement par catégorisation conceptualisante (Paillé et Muchielli, 2016), triangulent des régularités. On reconnaît le contour de la forme scolaire classique (Vincent et al., 1994) — horaire, architecture, programme, etc. Mais le cœur diffère : autres logiques d’action, autres postures. Le rapport à l’Autre, p. ex., se teinte d’un respect réciproque qui transcende hiérarchies, rôles et âges. Le rapport au savoir part d’une curiosité de comprendre ravivée et entretenue. La qualité de la relation prépare la qualité des apprentissages. Cette prédescription d’une forme scolaire en soi ne prétend pas à l’exhaustivité. Mais elle ouvre des pistes systémiques pour comprendre l’intérêt croissant pour les écoles publiques alternatives au Québec.