Aller au contenu principal
Il y a présentement des items dans votre panier d'achat.
90e Congrès de l'Acfas
Auteur et co-auteurs
Yuliya Bodryzlova
UdeM - Université de Montréal
Alexie Kim, Xavier Michaud, Claire André, Emmanuelle Bélanger, Grégory Moullec
École de santé publique de l'Université de Montréal, Université de Montréal, Brown University, CR CIUSSS Nord-de-l'Île-de-Montréal
5a. Résumé

Contexte :
Une méta-analyse quantifiant l'association entre l'appartenance à une classe sociale défavorisée et le risque de démence n'a pas encore été réalisée. Dans ce travail, nous avons synthétisé les résultats d'études longitudinales prospectives sur la question.

Méthodes :
La recherche a été menée dans quatre bases de données jusqu’au 30 octobre 2021. Les critères d'inclusion sont : (a) étude prospective longitudinale, (b) âge de participants 60+, (c) population générale, (d) sans démence au recrutement, et (e) classe sociale comme exposition. Le risque relatif (RR) global pour indicateurs de classe sociale a été calculé, à la fois brut et ajusté en fonction du sexe, de l'âge et de l'année de début de la cohorte.

Résultats :
Sur 4 548 résumés sélectionnés, 15 ont été inclus dans l'analyse (76 561 participants, suivi moyen de 6,7 ans (2,4-25 ans), âge moyen au recrutement de 75 ans (71-82 ans), femmes 58 %). L'éducation (RR = 2,5; IC95 %= 1,7-3,6) et la classe professionnelle (RR= 2,1; IC95 %= 1,2-3,7), mais pas le revenu (RR= 1,2; IC 95%=0,8-2,0), étaient associées au risque de démence dans le modèle ajusté. Le faible nombre d’études sur la richesse/défavorisation du quartier n’a pas permis la construction d’un modèle ajusté.

Conclusions :
Il existe une association significative entre l'appartenance à une classe sociale et le risque de démence. L'éducation et la profession sont jusqu’à maintenant les indicateurs de classe sociale les plus pertinents pour caractériser ce risque.