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Auteur et co-auteurs
Giorgia Magni
Université de Genève
5a. Résumé

L’arrivée de la pandémie de la COVID-19 a transformé l’expérience universitaire de façon radicale. Du jour au lendemain, les étudiant-es se sont retrouvé-es à faire face à une nouvelle réalité : apprendre depuis chez soi. Le basculement des enseignements en distanciel, accompagné par la période de confinement, ont changé les modalités d’interaction entre les étudiant-es. Mais quels ont été les effets de cette nouvelle réalité sur la problématique des violences de genre entre étudiant-es dans le milieu universitaire ? Est-ce que les nouvelles dispositions liées à la situation sanitaire ont aggravé la situation, l’ont amélioré ou n’ont rien changé ? Nous avons posé ces questions aux étudiant-es de l’Université de Genève en Suisse dans le cadre d’une recherche doctorale -construite sur la base de l’Enquête sur la sexualité, la sécurité et les interactions en milieu universitaire (ESSIMU)- visant à comprendre les attitudes et les normes qui consolident les violences de genre dans le contexte universitaire suisse. Se basant sur les réponses collectées, cette communication présentera les résultats préliminaires de l’impact de la COVID-19 sur l’expérience universitaires des étudiant-es, en mettant l’accent, en particulier, sur comment l’enseignement en ligne a façonné leurs perceptions de la violence de genre en milieu universitaire.