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Auteur et co-auteurs
Pascal-Olivier Boutin
UQAC - Université du Québec à Chicoutimi
Stéphanie Gravel, Étienne Hébert
Université du Québec à Chicoutimi , Université du Québec à Chicoutimi
5a. Résumé

Cette étude s’intéresse aux relations entre la santé psychologique des étudiants de concentrations sportives pendant la COVID-19 et la passion sportive (P) (Vallerand et al., 2003). Des liens positifs ont notamment été constatés entre la passion harmonieuse (PH) et les émotions positives (Mageau & Vallerand, 2007). La passion obsessive (PO) a notamment été associée à une plus grande anxiété (Vallerand & Verner-Filion, 2020). Il est donc possible que l’arrêt des sports-études ait eu des conséquences différentes selon le type de passion. L’échantillon est composé de 822 participants (488 garçons et 366 filles, M = 14,73 ans, ET = 1,21). Il comporte 131 NP et 605 P: 552 PH, 32 PO, et 21 P dont les 2 types de P sont équivalents (2P). Des différences significatives ont été observées entre la passion et l’anxiété (GAD-7), F(3,732)= 7,017 p<0,001: Tukey entre les PH (M=1.78) et les NP (M=2,06) (p<0,001), ainsi qu’entre le sentiment de détresse (Kessler) et la passion, F(3, 734)=8,592, p<0,001: Tukey entre les PH (M=2,11) et les NP (M=2,43) (p<0,001) et entre les PH et les 2P (M=2,63) (p=0,014). De façon cohérente avec la littérature (Vallerand & Verner-Filion, 2020), avoir une PH est associée à un moins grand impact négatif sur la santé mentale que ne pas en avoir.  Cela a un impact sur le type de passion que nous voulons développer chez les jeunes sportifs.