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89e Congrès de l'Acfas
Auteur et co-auteurs
Andréanne Sheehy
UQTR - Université du Québec à Trois-Rivières
Jonathan James
Université du Québec à Trois-Rivières
5a. Résumé

En raison de leur impact sur les sphères sociales et individuelles, le domaine d’étude des homicides sexuels s’est développé et a tenté d’identifier les facteurs menant à la commission de ces actes. Parmi ces facteurs, les expériences de vie adverses durant l’enfance (ACE) ont été identifiés comme étant un facteur important. Par exemple, DeLisi et Beauregard (2018) ont mis en évidence que la présence d’un plus grand nombre d’ACE augmente la sévérité de la violence lors d’un délit sexuel (de l’agression à l’homicide sexuel). Cependant, il n’existe aucune d’étude ayant évalué l'impact que peut avoir l'accumulation d’ACE (i.e. la polyvictimisation) sur la sévérité de l’homicide sexuel (la commission d’un ou de plusieurs homicides sexuels). L'objectif de la présente étude était d'évaluer si la quantité d’ACE vécu par les individus ayant commis un homicide sexuel est associée à la commission d’une série d’homicides sexuels. Les informations concernant 120 individus ayant commis un homicide sexuel ont été analysées. Nos résultats suggèrent que la quantité d’ACE est significativement associée à la sérialité des individus ((118) b = 0,182 ; p <0,05). Cette étude permet de mieux identifier, entre autres, les facteurs permettant de mieux distinguer les meurtriers sexuels commettant un acte de ceux qui récidivent, et ainsi, ajuster nos interventions afin de prévenir la réitération.