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Auteur et co-auteurs
Sofiyane Abdourahamane Attourabi
Universite Abdou Moumouni
Y. Ahmed M. M. Hallarou, Lawali. I. Chamsi, Gambo. R. Noura
Université Abdou Moumouni de Niamey, Faculté des Sciences et Techniques, Département de Géologie, Laboratoire Eaux Souterraines et Géoressources, BP 10662, Niamey, Niger
5a. Résumé

Les pegmatites à lithium de Dibilo affleurent dans le pluton de Téra-Ayorou (2158 ± 9 Ma), dans le Liptako nigérien (portion NE de la dorsale de Man du Craton Ouest Africain). Des quatre indices lithinifères identifiés par Machens (1961), celui de Dibilo semble présenter un intérêt économique en raison de sa teneur élevée en LiO2 (1,4 % à 2 %). Selon Machens (1961), les réserves de cet indice sont estimées à 300 000 et 350 000 tonnes de minerai. En dehors de ces travaux de reconnaissance, aucune étude détaillée sur la pétrographie, la géochimie et la géochronologie n’a été entreprise sur cet indice, ce qui constitue un frein à l’élaboration d’un modèle métallogénique cohérent. L’objectif de cette étude est de pallier cette insuffisance. La méthodologie mise en œuvre a consisté en des travaux de terrain, des travaux de laboratoire et l’utilisation des diagrammes discriminants. Les minéralisations de Dibilo consistent en spodumène, molybdénite et accessoirement de lépidolite et d’holmquistite. Ces minéralisations sont accompagnées de colombo-tantalite, scheelite, béryl et or (Machens, 1961). Ces pegmatites sont ainsi classées dans le type complexe (REE), sous type à spodumène et de la famille Lithium-Césium-Tantale (LCT). Ces minéralisations en lithium correspondraient aux liquides magmatiques résiduels issus de la cristallisation fractionnée du granite à biotite dans un contexte océanique de subduction.