Aller au contenu principal
Il y a présentement des items dans votre panier d'achat.
89e Congrès de l'Acfas
Auteur et co-auteurs
Claudia-Béatrice Ratté
Université Laval
Yohann Courtemanche, Gina Muckle, Michel Boivin, Richard E. Tremblay, Sylvana Côté
Centre de recherche du CHU de Québec-Université Laval, Université Laval, Université de Montréal
5a. Résumé

Problématique. L’exposition au plomb (Pb) dans l’enfance, une préoccupation de santé publique en raison de la persistance de ce métal dans l’environnement, survient à un stade de vulnérabilité neurodéveloppementale. Des études ont rapporté des associations concomitantes entre l’exposition et un faible rendement scolaire, mais peu ont vérifié le lien à long terme sur la trajectoire scolaire à la fin de l’adolescence. L’étude vise à examiner s’il existe des associations entre l’exposition au Pb à 10 ans et le faible rendement scolaire au secondaire ainsi que le retard dans le parcours scolaire à 17 ans. Méthode. L’échantillon se compose de 604 enfants de l’Étude longitudinale du développement des enfants du Québec ayant fourni un échantillon sanguin à 10 ans pour y mesurer les concentrations de Pb. Les données de rendement et de parcours scolaires proviennent de questionnaires complétés par le jeune (12, 13, 15, 17 ans) et par l’enseignant (10, 12, 13 ans). Résultats préliminaires. Des comparaisons de moyennes révèlent que les jeunes de 17 ans inscrits à une formation professionnelle (4%) ou qui sont en retard dans leur parcours scolaire au 5e secondaire (15,5%) avaient une plombémie significativement supérieure à 10 ans. Les analyses ultérieures prendront en compte les variables confondantes et examineront les associations avec le rendement scolaire. Contributions. Nos résultats préliminaires suggèrent que le Pb dans l’enfance aurait des effets persistants et fonctionnels.