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Auteur et co-auteurs
Cynthia Vincent
UQAM - Université du Québec à Montréal
Isabelle Plante, Kathryn E. Chaffee
Université du Québec à Montréal
5a. Résumé

Le doctorat, formation scolaire ultime, axée sur la rigueur scientifique, appelle ses étudiants à répondre à des exigences grandissantes en termes de perfectionnement académique. Considérant la crise de santé psychologique au doctorat mise en lumière par diverses enquêtes, il apparait urgent d’examiner la relation entre le contexte académique qui prescrit un haut niveau de perfectionnisme, le perfectionnisme propre aux étudiants, la perception de leur compétence en recherche et leur santé psychologique au doctorat. Pour ce faire, un sondage réalisé auprès d’un échantillon de 819 doctorants du Québec a été réalisé. Une analyse de pistes testant l’hypothèse selon laquelle les deux types de perfectionnismes sont en lien direct avec la santé psychologique au doctorat et également en lien indirect lorsque médiés par la perception de leur compétence en recherche a révélé un modèle présentant d’excellents indices d’adéquation. Précisément, il apparait que le perfectionnisme propre aux étudiants est directement et positivement lié à leur santé psychologique alors que le perfectionnisme prescrit par le milieu académique l’est négativement. Dans les deux cas, la perception de leur compétence agit comme médiateur dans la relation. Des recommandations seront offertes aux acteurs du milieu académique pour minimiser les effets délétères des exigences élevées de la formation doctorale sur la santé psychologique au doctorat.


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