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Auteur et co-auteurs
Katy Leduc
Collège Shawinigan
Anthony Guédon, Nanouk Abonnec, Patrik Quessy, Jean-François Lemay
Centre national en électrochimie et en technologies environnementales
5a. Résumé

Plusieurs virus à l’origine d’épidémies se caractérisent par leur niveau de biosécurité, leur manipulation exigeant des installations sécurisées. Or, l’accès à de telles installations est limité, ce qui ralentit le développement de connaissances et la mise au point de vaccins et de tests diagnostiques. Le recours à des virus synthétiques composés de protéines virales, mais exempts de matériel génétique, facilite l’accessibilité, puisqu’ils sont plus sécuritaires. Ces pseudovirions pourraient notamment servir de solutions de remplacement pour le SRAS-CoV-2, à l’origine de la pandémie de COVID-19. La levure Pichia pastoris représente un hôte de production idéal pour ces structures complexes. Pour le démontrer, les gènes codant trois protéines de structure du SRAS-CoV-2 en plus du gène d’une protéine fluorescente ont été introduits simultanément dans cette levure. Différents paramètres ont été adaptés pour optimiser la production des protéines virales (pH, température, souche recombinante), laquelle a été confirmée par l’observation de la fluorescence et par immunobuvardage de type Western. Des essais en cours permettront de développer une méthode de purification des pseudovirions par chromatographie sur colonne. Une simple levure pourrait donc représenter un outil inestimable de la lutte contre des virus tels que le SRAS-CoV-2.