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89e Congrès de l'Acfas
Auteur et co-auteurs
Jean-François Gagnon
UdeS - Université de Sherbrooke
Stéphanie Austin, Claude Fernet, Patricia Ouellet, Sarah-Geneviève Trépanier, Julie Lévesque-Côté
Université du Québec à Trois-Rivières
5a. Résumé

Plusieurs travailleurs ont récemment été forcés au télétravail pendant les confinements imposés pour limiter la propagation de la COVID-19. Qu’elle soit perçue positivement ou négativement, cette mesure organisationnelle peut brouiller les frontières entre la vie privée et professionnelle et occasionner des contrecoups sur la santé psychologique individuelle (Kniffin et al., 2021). Afin d’approndondir la compréhension des mécanismes psychologiques qui en sont responsables, cette étude examine le rôle médiateur du déversement travail-vie personnelle (T→VP) et vie personnelle-travail (VP→T) dans la relation entre charge de travail perçue (vécu à la maison) et deux indicateurs de mal-être psychologique (épuisement émotionnel et détresse). Les résultats d’analyses de médiation, auprès d’un échantillon de 423 employés, confirment un lien positif entre la charge de travail et le déversement T→VP (b=.425, p<.001) ainsi qu’un lien négatif entre la charge de travail et le déversement VP→T (b=-.384, p<.001). Aussi, des liens positifs sont observés entre déversement T→VP et les indicateurs de mal-être (épuisement émotionnel, b=.203, p<.05; détresse psychologique, b=.372, p<.001). Pour ce qui est du déversement VP→T, il est uniquement lié, et de manière positive, à la détresse (b=.611, p<.001). Aucun lien n’est significatif entre la charge de travail et les indicateurs de mal-être. Les résultats seront discutés à l’aide du modèle demandes-ressources au travail (Bakker & Demerouti, 2007).