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89e Congrès de l'Acfas
Auteur et co-auteurs
Hassan Mohamadou
UQAM - Université du Québec à Montréal
5a. Résumé

La présente communication se propose d’analyser le paysage religieux/musulman contemporain de la région de Montréal. Dans l’islam soufi montréalais, les confréries se forment et s’organisent autour des réseaux d’acteurs qui s’affilient à des organisations-mères transnationales. C’est le cas du centre culturel soufi Naqshbandi qui résulte de la branche-mère de la Tariqa Haqqaniyya d’Irak. Le quotidien des fidèles du centre soufi de Montréal est profondément rythmé par des activités confrériques et sociales. Ce centre apparaît à la fois comme un cadre particulier d’expression des pratiques rituelles de la confrérie Naqshbandi et de socialisation des acteurs venant de divers horizons ethnoculturels. La problématique de cette communication se formule donc au tour de la question suivante :  Quelle est la fonction religieuse et sociale du centre culturel soufi Naqshbandi de Montréal dans un contexte marqué par le pluralisme religieux et ethnique ? En nous basant sur la démarche socioanthropologique de l’islam « au quotidien » (McGuire), nous allons analyser d’une part le quotidien religieux qui se déploie dans ce centre, et d’autre part son rôle en tant que facteur social. Il s’agit de comprendre les expériences rituelles vécues dans ce centre soufi comme une mise en œuvre créative et souvent unique du pouvoir et inséparable de l’expression sociale (Durkheim).


Commentaires

Ahmed Daouda Sarr
Merci Hassan, je trouve très interessante votre recherche sur cette confrérie soufi. A votre niveau de recherche, quelle approche avez-vous de l'islam soufi et son degré d'acceptation de la société québécoise