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89e Congrès de l'Acfas
Auteur et co-auteurs
Samuel Alarie
UdeM - Université de Montréal
Sandrine Charbonneau, Vincent Montpetit, Luna Dannau, Sonia Lupien
Université de Montréal, Université du Québec à Montréal
5a. Résumé

Problématique : Le biais d’échantillonnage dans le recrutement se produit lorsque l’échantillon de participants ne représente qu’un sous-ensemble de la population d’intérêt, limitant la généralisation des résultats. Des études montrent que les protocoles de recherche invasifs, tels que ceux infligeant de la douleur ou induisant du stress, peuvent entraîner un biais d’échantillonnage important au niveau des proportions hommes/femmes. Dans cette étude, nous avons examiné les proportions hommes/femmes des participants dans des domaines de recherche qui impliquent différents niveaux d’invasivité, afin de déterminer s’il existe un biais d’échantillonnage en recherche sur le stress en fonction des proportions hommes/femmes.

Méthodologie : Nous avons examiné les proportions hommes/femmes de 100 études scientifiques dans quatre domaines : stress réactif (forte invasivité), douleur expérimentale (forte invasivité), stress basal (faible invasivité) et mémoire (faible invasivité).

Résultats préliminaires : 53,27% des 7770 participants en stress réactif et 56,92% des 6370 participants en douleur expérimentale étaient des femmes alors que 58,10% des 4981 participants en stress basal et 63,47% des 7202 participants en mémoire étaient des femmes.

Conclusion : Les proportions hommes/femmes des études à forte invasivité semblent plus représentatives de la population que les études à faible invasivité, mais d’autres facteurs (pays d’étude, âge) seront analysés pour mieux comprendre ce résultat.