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Auteur et co-auteurs
Tania Tremblay
UQAM - Université du Québec à Montréal
Yannick Lacoste, Gadais Tegwen
École Laurentides, Université du Québec à Montréal
5a. Résumé

Les mauvaises habitudes de vie atteignent un seuil alarmant depuis le début de la pandémie de COVID 19, ce qui influence négativement la santé, le bien-être et la réussite éducative des enfants. L’apprentissage en plein air (APA) s’avère-t-il une stratégie efficace pour améliorer leurs habitudes de vie? Soixante élèves de 6e année issus de deux écoles aux profils socioculturel et sociodémographique similaires ont participé à l’étude (52 % de filles). Parmi les 60, 28 ont participé à une séance hebdomadaire d’APA (groupe APA) alors que 32 élèves n’ont participé a aucune séance  (groupe contrôle). Les élèves ont été évalués à deux temps de mesure (octobre 2021 et mars 2022) par accélométrie et questionnaire. Ils ont d’abord porté au poignet pendant sept jours consécutifs un accéléromètre, c’est-à-dire un appareil mesurant les mouvements et leur intensité. Par la suite, ils ont répondu à des questions portant sur leurs habitudes d’activité physique, de sommeil et de temps d’écran récréatif. Les résultats associés au temps de mesure 1 indiquent des différences significatives dans la sphère de l’activité physique : le groupe APA joue plus fréquemment à des jeux libres actifs que le groupe contrôle. Les résultats ultérieurs mettront l’accent sur l’évolution des habitudes de vie au temps de mesure 2, et la discussion générale portera sur la pertinence de mettre en place des initiatives d’APA pour améliorer les habitudes de vie des enfants québécois.