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Auteur et co-auteurs
Marie-Pierre Cyr
UdeS - Université de Sherbrooke
Rosalie Dostie, Chantal Camden, Chantale Dumoulin, Paul Bessette, Annick Pina, Walter H. Gotlieb, Korinne Lapointe-Milot, Marie-Hélène Mayrand, Mélanie Morin
Université de Sherbrooke, Université de Montréal, Université McGill
5a. Résumé

Contexte. Un traitement de physiothérapie est proposé pour traiter la douleur sexuelle après le cancer gynécologique. Or, ce service de réadaptation n’est pas offert aux femmes. Pour le rendre accessible et faciliter son implantation, il est essentiel de connaître l’acceptabilité de ce traitement. Objectifs. Examiner l’acceptabilité de ce traitement auprès de femmes affectées par la douleur sexuelle après le cancer gynécologique. Méthodes. Vingt-huit femmes ont participé à cette étude qualitative. Elles ont été invitées à une entrevue individuelle par téléphone après avoir participé à un traitement de physiothérapie. Le traitement a compris 12 séances hebdomadaires offertes en personne, avec comme modalités un module éducationnel, la thérapie manuelle et des exercices. Résultats. Les femmes ont décrit la pertinence des modalités, du professionnel, du format et de l’intensité. L’intensité a été perçue comme le principal inconvénient. Or, toutes les femmes ont indiqué qu’elle était importante pour percevoir des effets. Les caractéristiques du traitement, la perception des effets et les attitudes des femmes ont motivé leur participation. Les femmes ont exprimé être très satisfaites du traitement. Conclusion. Le traitement de physiothérapie s’est révélé acceptable pour réduire la douleur sexuelle après le cancer gynécologique. Notre étude peut servir d’assise pour faciliter l’implantation de ce service pour répondre aux besoins de cette population en matière de santé sexuelle.


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