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Auteur et co-auteurs
Marie-Catherine Gagnon-Dufresne
UdeM - Université de Montréal
Danielle Pelland, Sheila Swasson, Mitchell Isaac, Isabelle Paillé, Mélisande Dorion-Laurendeau, Marie-Marthe Cousineau
Université de Montréal, Maison d'hébergement Haven House, Femmes Autochtones du Québec, Alliance des maisons d'hébergement de 2e étape pour femmes et enfants victimes de violence conjugale
5a. Résumé

Les violences à l’encontre des femmes autochtones se situent à l’intersection de plusieurs systèmes d’oppression, les rendant indissociables des structures coloniales qui continuent de marquer l’organisation des services sociojudiciaires au Québec et au Canada (NWAC, 2010). La Commission d’enquête sur les femmes et les filles autochtones disparues et assassinées (2019) conclut d’ailleurs que trop peu d’études adressent les violences faites aux femmes autochtones en contexte québécois. De plus, la majorité des recherches n’abordent pas les stratégies adoptées ni les ressources utilisées par les femmes. Ainsi, en partenariat avec Femmes Autochtones du Québec et la maison d’hébergement Haven House de la communauté Mi’gmaq de Listuguj, la présente étude explore les liens entre les trajectoires de vie des femmes autochtones ayant vécu des violences et les services disponibles pour elles dans et à l’extérieur des communautés. Cette recherche partenariale emploie une méthodologie qualitative pour explorer les trajectoires de dix membres de la communauté de Listuguj. Les résultats préliminaires démontrent que les violences faites aux femmes autochtones s’enracinent dès l’enfance, et que les violences structurelles nuisent à leur parcours de recours d’aide. Malgré cela, les femmes témoignent d’une incroyable résilience, et leurs cultures sont un pilier crucial pour leur mieux-être. Ce projet démontre donc le besoin pour des services inclusifs et culturellement sécuritaires au Québec.


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