Aller au contenu principal
Il y a présentement des items dans votre panier d'achat.
Auteur et co-auteurs
Roland Melaine Toe
UQAM - Université du Québec à Montréal
5a. Résumé

Il est presque impossible aujourd’hui de procéder à une analyse d’ensemble de la politique internationale des États sans en déceler une référence à la lutte contre les changements climatiques. Dès lors, celle-ci est de près, l’un des phénomènes qui hante le plus la communauté internationale. Ceci tient de l’ampleur de ses impacts tant sur l’espèce humaine que sur la faune, la flore et les eaux en général. Dans une telle logique, les États ne lésinent pas sur les stratégies pour venir à bout de ce phénomène. C’est au nombre de celles-ci que l’écofiscalité figure. De par la définition qu’elle concède, il n’en demeure pas moins que sa mise en œuvre est effectivement contributive à la protection de l’environnement, en générale, et au maintien de l’équilibre climatique, en particulier. Cette réalité ne saurait toutefois entacher l’existence d’insuffisances dans sa vocation à renverser la courbe du réchauffement climatique. Celles-ci nous autorisent par voie de conséquence, de militer en faveur d’une diversification profonde des moyens de lutte contre ce phénomène en question en accordant autant une place importante aux autres initiatives internationales. Ceci sous-entendrait par exemple, la nécessité pour la communauté internationale de contribuer au renforcement du régime juridique international de certains droits, tels que celui relatif à l’agroalimentaire sans occulter le droit international des sols, au regard de leur interférence dans le droit international du climat.