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85e Congrès de l'Acfas
Auteur et co-auteurs
Felix Laroche-Johnston
Université McGill
Caroline Monat, Samy Coulombe, Benoît Cousineau
University McGill, Université McGill
5a. Résumé

Les introns de groupe II sont des ribozymes présents dans tous les domaines de la vie : chez les bactéries, les archéobactéries, et les organelles de certains eucaryotes. Chez les bactéries, ils sont très autonomes, codant pour une protéine qui assiste l’intron à s’épisser de manière auto-catalytique de l’ARNm sous forme de lariat. L’intron relâché peut ensuite envahir un nouveau site génomique de manière très spécifique grâce à l’activité réverse-transcriptase de la protéine. Les théories évolutives estiment que les introns de groupe II sont à l’origine de plus de 50% du génome humain. Toutefois, l’évolution de ces ribozymes est difficile d’étudier, et il demeure inconnu si ces rétroéléments versatiles ont une fonction au niveau de la cellule bactérienne hôte.

Nous avons précédemment démontré que Ll.LtrB, l’intron de groupe II model de Lactococcus lactis que nous étudions, s'épisse en lariats et en cercles. Toutefois, l’intron circularisé peut aussi incorporer à sa jonction des fragments d’ARNm cellulaires, lesquels contiennent tous des sites de reconnaissance non-conventionnels. Deux modèles existent pour expliquer ce phénomène, et nos résultats supportent le modèle dans lequel l’intron envahit un site de reconnaissance faible et nécessite l’intervention d’un nucléophile externe pour catalyser la première réaction d’épissage. Nous croyons ainsi que les introns bactériens peuvent coordonner l’épissage en trans d’ARNm bactériens.