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Auteur et co-auteurs
Gabrielle Michaud Dumont
UQTR - Université du Québec à Trois-Rivières
Sophie Cayouette, Camille Boulanger, Olivier Laverdière, Jean Descôteaux
Université de Sherbrooke
5a. Résumé

Les individus présentant des traits limites utilisent le clivage. Cette défense primitive représente un aspect central de cette pathologie, laquelle empêche ces individus d’accéder aux représentations affectivement opposées à celles activées dans l’ici-et-maintenant (Cancienne, 1995). La présente étude vise à déterminer si les réseaux sémantiques de valences affectives opposées sont plus éloignés les uns des autres lorsque le participant a recourt au processus défensif de clivage et qu’il ressent un affect négatif. Pour ce faire, 62 participants adultes ont effectué une tâche de décision lexicale. Les temps de réaction à ces présentations ont été mesurés dans deux conditions expérimentales : la première sans affect induit et la seconde avec une induction d’affects négatifs. Par des régressions hiérarchiques, il est possible d’observer un lien positif entre l’utilisation des défenses primitives et l’écart entre les temps de réaction aux antonymes affectifs et neutres au temps 1. Néanmoins, au temps 2, l’induction d’affects négatifs relativement intenses semble affaiblir l’effet prédictif des défenses primitives sur l’écart entre les temps de réaction aux antonymes affectifs et neutres. Il est possible de conclure que les réseaux sémantiques sont organisés en fonction des valences affectives opposées et que l’induction d’affects négatifs n’a pas d’impact significatif. La validité de la tâche de décision lexicale pour mesurer les défenses primitives est supportée.