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Mane Seck

Université Gaston Berger, Sénégal

Élaboration et caractérisation de nanomatériaux à base de gommes arabique et amandier : orientation vers la "green electronics"

Votre profil en bref...

J’ai fait tout mon cursus à l’Université Gaston Berger (UGB), où j’ai obtenu un doctorat en physique appliquée –  spécialité matériaux et dispositifs électroniques, un master en énergies renouvelables (ER), une licence en physique appliquée et un diplôme d’études universitaires générales en mathématiques, informatique et TIC.  Actuellement, je suis enseignante vacataire à l’Institut polytechnique de Saint-Louis (IPSL)-Sénégal. À l’IPSL, j’ai donné les cours et les travaux dirigés (TD) de mécanique [1] (mécanique du point), statique (du solide), cinématique et dynamique (du solide), mécanique des fluides. Je donne actuellement les cours et les TD d’énergies renouvelables dans ce même institut. À l’Unité de formation et de recherche de sciences appliquées et de technologie de l’UGB, j’ai eu à dispenser des travaux pratiques d’optique géométrique, de mécanique et d’électricité. Je suis auteure principale et co-auteure de 7 articles acceptés.

  • Avez-vous déjà tenté de vulgariser votre thèse à votre famille? Qu’est-ce qui a constitué le plus gros défi? Ce processus a-t-il suscité des réactions cocasses?

Oui, j’ai déjà tenté de vulgariser ma thèse à ma famille. Les matériaux sur lesquels je travaille sont des matériaux naturels extraits de plantes, déjà connus en Afrique, mais qui sont utilisés pour d’autres applications. Avec des termes accessibles, j’ai expliqué à ma famille l’usage que j’en fais et c’est vraiment apprécié.

  • Pour vous, que représente votre recherche : un rêve d’enfance devenu réalité, un choix de carrière réfléchi, etc.?

Depuis que j’ai commencé mes études universitaires, devenir chercheuse en physique a toujours été mon ambition. Vu les dangers que présenter les déchets électriques et électroniques contenant des substances toxiques, j’ai choisi de faire des recherches dans le domaine de l’électronique verte afin d’apporter ma contribution à l’élaboration de dispositifs électroniques biodégradables sans aucun effet sur la santé humaine  et l’environnement.

  • Au quotidien, à quoi ressemble votre vie d’étudiant-e chercheur-euse? Quelle est l’expérience la plus enrichissante que vous avez vécue en tant que chercheur-euse?

Mes stages de recherche au Laboratoire de chimie et de physique des matériaux de l’Université Assane SECK (Sénégal) et dans d’autres laboratoires à l’étranger (au Département de génie chimique de Polytechnique Montréal, à The School of Electrical and Electronic Engineering de l’Université de Manchester, au LaPhyMNE en Tunisie) constituent l’expérience la plus enrichissante que j’ai vécue en tant que chercheuse.

  • Pourquoi avez-vous décidé de participer au concours Ma thèse en 180 secondes?

Pour moi, le concours MT180 est l’unique opportunité de faire connaître mes recherches sur le plan international et de découvrir aussi les travaux des autres chercheur-se-s qui participent au concours.