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Eric Fillion
Finaliste

Eric Fillion

Université Concordia

Résonance et consonance : la musique dans les relations Canada-Brésil (du début des années 1940 à la fin des années 1960)

 

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Avez-vous déjà tenté de vulgariser votre thèse à votre famille? Qu’est-ce qui a constitué le plus gros défi? Ce processus a-t-il suscité des réactions cocasses?
À vrai dire, non. Quand est venu le temps de discuter de ma thèse, je me suis surtout appuyé sur l’actualité pour illustrer l’objet de mes recherches : par exemple, la nomination d’un nouveau délégué général du Québec à New York, l’octroi d’un financement pour la tournée d’un groupe rock à l’étranger ou la planification d’un programme musical pour un évènement international tels que les Jeux olympiques. Les échanges qui s’en sont suivis ont généralement été instructifs d’un côté comme de l’autre.

Pour vous, que représente votre recherche : un rêve d’enfance devenu réalité, un choix de carrière réfléchi, etc.?
Mon projet de doctorat est en quelque sorte la suite logique de mon parcours de musicien et de fouilleur-collectionneur. Plusieurs des questions qui animent mes recherches découlent de mes expériences sur scène ou en studio, mais aussi des rencontres que j’ai faites et des lectures que j’ai complétées dans le cadre de mes démarches artistiques. Je ratisse maintenant les archives institutionnelles et privées à défaut de fouiller dans les bacs de disquaires.

Au quotidien, à quoi ressemble votre vie d’étudiant chercheur? Quelle est l’expérience la plus enrichissante que vous avez vécue en tant que chercheur?
Mes semaines sont constituées de longues journées d’écriture et de lecture entrecoupées de jogging quotidien (il est important de dégourdir ses jambes et d’aérer son cerveau). Cette routine (elle est d’ailleurs une forme de discipline) permet aussi de découvrir de nouveaux endroits comme ce fut le cas durant mon séjour de trois mois au Brésil en 2017. Cette expérience de recherche à Rio de Janeiro, Brasília et São Paulo a été déterminante, car elle fut l’occasion d’apprendre une troisième langue et de penser l’archive, voire de concevoir l’histoire, autrement.

Pourquoi avez-vous décidé de participer au concours Ma thèse en 180 secondes?
Étant en ce moment en pleine rédaction de thèse, l’idée de sortir de mon récit sur les origines de la diplomatie musicale m’a interpellé. J’y vois là l’occasion de prendre un peu de recul pour jeter un nouveau regard sur l’ensemble du projet. Cela représente un double défi puisque je dois vulgariser les conclusions auxquelles je suis arrivé à partir d’un cadre pluridisciplinaire, et ce, dans une langue autre (le français) que celle dans laquelle je rédige ma thèse (l’anglais).

En participant à ce concours, en quoi avez-vous atteint de nouveaux sommets?
J’aborde cette expérience comme un jalon plutôt qu’un sommet afin de ne pas trop dévier de cette idée du parcours évoquée plus haut. Cela dit, ces 180 secondes constituent un défi en soi. J’en ressors dynamisé et mieux outillé pour communiquer l’importance de mes recherches et des études supérieures.

 

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