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Odile  Vekemans - MT180 - 2015
Premier prix

Odile Vekemans

Polytechnique Montréal

Co-combustion de charbon et de combustible de substitution (ReEF) dans une bouilloire à charbon pulvérisé

 

Revisionnez la performance d'Odile juste ici:

 

Avez-vous déjà tenté de vulgariser votre thèse à votre famille? Qu'est-ce qui a constitué le plus gros défi? Ce processus a-t-il suscité des réactions cocasses?
Oui bien sûr, c'est important pour moi de partager avec ceux qui me sont proches ce que je fais toute la journée! Je pense que ce qui étonne le plus c'est que pour faire mes expériences, j'ai construit un réacteur. En génie chimique, le terme « réacteur » est assez commun, mais en dehors j'ai tout de suite droit à toutes sortes d'exclamations et je pense qu'on se demande souvent si je ne suis pas radioactive!

Pour vous, que représente votre recherche : un rêve d'enfance devenu réalité, un choix de carrière réfléchi?
La première chose qui me vient à l'esprit c'est qu'elle représente ma maigre contribution à rendre notre monde moins polluant. En plus, c'est une chance pour moi de développer non seulement des connaissances de pointe, mais également tout un tas de compétences, telles que la débrouillardise, l'autonomie et la résilience!

Au quotidien, à quoi ressemble votre vie d'étudiante-chercheure? Quelle est l'expérience la plus enrichissante que vous avez vécue?
Selon moi, une des choses qui caractérise la vie d'étudiante-chercheure c'est que, quoi qu'on fasse, il y a toujours une petite partie de notre cerveau qui pense à notre projet. J'en ai passé des nuits à rêver de mon réacteur! En tant que chercheure, je pense qu'une des choses les plus enrichissantes c'est de côtoyer au quotidien un environnement multiculturel, et dès lors caractérisé par une multitude de façons de penser. C'est ce qui m'est arrivé en arrivant à Polytechnique, où plus des trois quarts des étudiants au cycle supérieur en génie chimique sont des étudiants internationaux.

Pourquoi avez-vous décidé de participer au concours Ma thèse en 180 secondes?
Je trouve que c'est un exercice extrêmement intéressant, en tant que chercheure, d'essayer de vulgariser sa recherche. En plus, je pense qu'il est important, que la population québécoise soit au courant de ce qui s'étudie dans ses universités, et j'espère que ce genre d'événement donnera goût à l'un ou l'autre spectateur de se lancer dans la recherche!

En participant à ce concours, en quoi êtes-vous sortie des sentiers battus?
Le concours interne de l'université, puis la finale de l'ACFAS, me donnent pour la première fois l'opportunité de présenter mon projet devant un public qui non seulement n'est pas composé d'experts dans mon domaine, et qui n'a pas spécialement de background en ingénierie. C'est rare comme opportunité quand on est habitué à être dans le monde académique. Et quel défi!