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Sami  Hached - MT180 - 2014
Premier prix

Sami Hached

Polytechnique Montréal

Sphincter artificiel commandé et alimenté en énergie sans fil


Avez-vous déjà essayé d'expliquer votre thèse ou votre mémoire à votre famille, comment vous y êtes-vous pris, comment votre famille a-t-elle réagi?
Oui! Généralement dès que vous dites que vous faites un doctorat, on vous répond « sur quoi? ». Mon domaine de recherche implique une partie intime du corps, il faut donc expliquer les choses de façon claire mais pas trop « osée ». Généralement l'audience est très intéressée et commence à vous arroser de questions, car le handicap sur lequel je travaille touche une grande partie de la population mondiale, en particulier les femmes.

Pour vous, que représente votre recherche? Un rêve d'enfant? Un choix de carrière réfléchi?
Ma recherche est en effet un rêve d'enfant. Fils de deux professeurs, ma passion pour la recherche a fleuri « prématurément » : à l'âge de 7 ans, je maîtrisais le microscope optique, je chassais les scorpions venimeux et je démontais tout équipement électronique dès que mon père avait le dos tourné. Passionné par la biologie mais aussi par les machines, je rêvais d'inventer des organes artificiels et d'offrir aux handicapés la possibilité de surmonter leur handicap.

Concrètement, à quoi ressemble la vie d'un étudiant-chercheur? Avez-vous des anecdotes?
Personnellement, je pense que dans chacun de nous sommeille un chercheur, l'humain est créatif par instinct et on est capable de choses extraordinaires! La vie d'un chercheur est pleine de rebondissement et de découvertes. Ça vous donne le privilège d'explorer des sentiers cachés, de skier sur une neige vierge, d'aller là où personne d'autre n'est jamais allé. Vous partez à l'aventure pour revenir avec des reliques et des trophées mystiques.

Pourquoi avez-vous décidé de participer au concours Ma thèse en 180 secondes?
Je pense que le concours est une occasion pour inspirer les jeunes mais aussi mettre en valeur les chercheurs qui travaillent cachés dans leurs laboratoires. Tout le monde connait le joueur de hockey Patrick Roy mais qui connait Jonas Salk un médecin qui a inventé le remède de la polio et qui a refusé de revendiquer sa patente. On apprécie toujours les matchs de hockey mais on ignore que sans Salk et son vaccin, Roy n'aurait peut-être pas connu le plaisir de lancer un palet.

Quelles frontières avez-vous dépassées en participant à ce concours?
En tant que hommes et femmes de science, on sera souvent amenés à exposer nos travaux et à communiquer nos découvertes à un public varié et qui n'est pas impérativement spécialiste. Le concours Ma thèse en 180 secondes nous apprend à présenter clairement et simplement nos travaux complexes qui sont parfois fastidieux même pour nous. C'est une occasion pour apprendre à parler peu mais avec pertinence, d'affronter un auditoire et de délivrer efficacement un message ou une information.