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Informations générales

Événement : 92e Congrès de l'Acfas

Type : Colloque

Section : Section 600 - Colloques multisectoriels

Description :

Les technologies financières (fintechs) offrent des outils prometteurs pour améliorer l’accès aux services financiers et renforcer la transparence. Cependant, face à l’urgence des enjeux environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) ainsi qu’à la responsabilité sociale des entreprises (RSE) une question essentielle se pose : les fintechs peuvent-elles évoluer vers des modèles responsables et durables tout en poursuivant leurs objectifs de rentabilité et d’innovation par le numérique? En effet, l’intégration des solutions numériques dans le secteur financier telles que les systèmes de prêt pair-à-pair, la blockchain ou encore les plateformes de paiement dématérialisées crée des opportunités inédites tout en accentuant des problèmes latents comme la fracture numérique, l’accès inégal aux technologies, l’empreinte écologique des infrastructures numériques, ainsi que les enjeux de cybersécurité et de confidentialité des données.

Par conséquent, une tendance connue sous le nom de « fintech durable » connaît une croissance rapide, répondant à la fois à la demande du marché et aux exigences des régulateurs. Les fintechs durables sont des entreprises qui utilisent la technologie financière pour promouvoir l’éthique économique, la durabilité environnementale et la responsabilité sociale, sans pour autant sacrifier leur rentabilité à moyen terme. Ces fintechs innovantes apportent des solutions dans divers domaines, notamment en facilitant la transition écologique grâce à des outils d’analyse de l’impact carbone ou à des plateformes d’investissement environnemental.

L’évolution vers des modèles plus durables constitue ainsi une véritable opportunité pour les fintechs de se démarquer, d’innover et de répondre aux attentes croissantes des marchés. Loin d’être un frein à la rentabilité, cette approche peut, au contraire, renforcer leur compétitivité et leur attractivité auprès des investisseurs. Les fintechs devraient donc intégrer la durabilité au cœur de leur stratégie.

Remerciements :

Les organisateurs souhaitent remercier PRISM Sorbonne, le GIT Marketing & Finance de l'AFM, l'Université du Québec à Chicoutimi (UQAC) par le biais de la Chaire en technologie, durabilité et société (Chaire TDS) ainsi que du Laboration de recherche et d'intervention en gouvernance des organisations (LARIGO), pour leur gracieux soutien dans l'organisation de ce colloque.

Date :

Format : Sur place et en ligne

Responsables : Partenaires :

Programme

Communications orales

Mot d’ouverture

Salle : D-3025 — Bâtiment : ETS - Bâtiment D

Panel / Atelier

Cartographie des fintechs au Canada

Salle : D-3025 — Bâtiment : ETS - Bâtiment D

Panel / Atelier

Innovation financière : durabilité ou écoblanchiment?

Keynote de Samir Trabelsi

Salle : D-3025 — Bâtiment : ETS - Bâtiment D

Communications orales

Communications libres

Salle : D-3025 — Bâtiment : ETS - Bâtiment D
  • Communication orale
    Observatoire de la pollution numérique dans l’industrie bancaire au Canada
    Sylvain Amoros (HEC Montréal)

    La transition vers des pratiques numériques durables constitue un enjeu central pour l’industrie bancaire, particulièrement dans un contexte où la pression réglementaire et les attentes sociétales en matière de responsabilité environnementale s’intensifient. Un rapport, élaboré par la Chaire de commerce électronique RBC Groupe Financier de HEC Montréal, vise à mesurer et analyser l’empreinte carbone des activités numériques des principales institutions bancaires canadiennes. Il s’appuie sur une méthodologie rigoureuse fondée sur l’analyse du cycle de vie des services numériques. L’indicateur clé retenu pour cette étude est l’équivalent CO₂ (CO₂e), permettant d’évaluer l’impact des stratégies numériques des banques sur le réchauffement climatique.

    Face à ces constats, la mise en place de politiques numériques plus durables apparaît comme une nécessité stratégique et réglementaire. Cette étude apporte une première photographie de l’impact environnemental du numérique bancaire. Ces résultats constituent une base essentielle pour encourager le secteur financier à repenser son approche numérique en intégrant pleinement la dimension écologique. En optimisant les méthodes d’acquisition de visiteurs ainsi que leurs sites Web et en réduisant la dépendance aux stratégies publicitaires intensives, les banques peuvent significativement améliorer leur efficacité carbone et s’inscrire dans une trajectoire plus durable.

  • Communication orale
    Demande croissante pour des rapports de durabilité et rétention des mauvaises nouvelles par la direction
    Vasiliki Athanasakou (Saint Mary’s University), Amna Chalwati (Saint Mary’s University), Samir Trabelsi (Brock University)

    Nous examinons les effets de la demande croissante pour des rapports de durabilité sur la rétention des mauvaises nouvelles par la direction. Notre mesure de la rétention des mauvaises nouvelles par la direction (NBF—flux de mauvaises nouvelles nets) se base sur l'irrégularité relative des rendements boursiers quotidiens anormaux négatifs pendant la période fiscale. En utilisant la publication échelonnée des normes du Sustainability Accounting Standards Board (SASB) comme source de variation exogène dans la demande pour des rapports de durabilité, nous documentons une hausse significative de la rétention des mauvaises nouvelles suite à l'adoption du cadre SASB. Cette hausse est plus concentrée dans les entreprises qui sont davantage exposées aux effets du cadre SASB, c'est-à-dire les entreprises avec des niveaux antérieurement bas de pratiques de durabilité (rapport et activités) et dans les entreprises dépourvues d'incitations à la rémunération durable. Parmi d'autres mesures associées à la qualité de la communication financière des entreprises, nous constatons également une hausse significative du niveau des controverses ESG. Nos résultats peuvent informer le développement de cadres de rapports de durabilité, en soulignant le rôle crucial de l'adressement des conséquences imprévues potentielles que la demande croissante de rapports de durabilité impose sur les stratégies fondamentales de communication d'entreprise.

  • Communication orale
    L'intégration des API éco-conçues dans le système bancaire ouvert: Des choix technologiques aux retombées environnementales
    Hamid Nach (UQAR - Université du Québec à Rimouski)

    L’objectif de cette présentation est d’explorer comment l’intégration d’API éco-conçues dans le système bancaire ouvert peut répondre à ces enjeux. Une API éco-conçue est une interface conçue pour minimiser son impact environnemental, grâce à l’optimisation des ressources, la réduction de la bande passante et l’adoption
    d’architectures légères et modulaires. Les principes clés de l’éco-conception incluent la minimisation des données échangées, qui consiste à ne transférer que les informations strictement nécessaires, réduisant ainsi la consommation d’énergie; l’optimisation des formats et protocoles, qui permet d’utiliser des méthodes de
    communication plus rapides et moins gourmandes en ressources, l’utilisation de caches intelligents, qui évite de répéter les mêmes requêtes en conservant temporairement les réponses fréquemment utilisées et enfin, l’hébergement vert , qui repose sur des centres de données alimentés par des énergies renouvelables, réduisant ainsi leur impact environnemental.

    Cette réflexion ouvre des perspectives nouvelles pour le développement de solutions bancaires durables. D’un côté, les institutions financières ont l’opportunité d’adopter des pratiques de conception plus responsables, répondant ainsi aux exigences environnementales. De l’autre, les consommateurs et les entreprises peuvent bénéficier de services financiers plus efficients, réduisant à la fois leur empreinte carbone et leurs
    coûts opérationnels.

  • Communication orale
    La régulation des prestataires de services de paiement non bancaires
    Erwan Le Saout (Université Panthéon-Sorbonne (Paris 1))

    Cette communication aborde la régulation des acteurs des moyens de paiement, en nous appuyant sur les récentes évolutions et celles à venir du cadre réglementaire européen. La récente décision de la Banque centrale européenne (BCE/2025/2) ouvre la voie aux prestataires de services de paiement non bancaires pour accéder directement aux systèmes de paiement de l’Eurosystème et aux comptes de banques centrales.

    Ces régulations ne sont pas de simples textes juridiques ; elles sont des leviers puissants pour transformer les moyens de paiement. En renforçant la sécurité et la confiance, elles contribuent à un système financier plus résilient, capable de résister aux chocs économiques et technologiques. La durabilité est également un enjeu majeur, intégrant des aspects environnementaux et sociaux. Par exemple, des transactions plus efficaces peuvent réduire l'empreinte carbone des paiements physiques, tandis que l'inclusion financière favorisée par ces régulations peut contribuer à une société plus équitable.

    En regardant vers l'avenir, nous pouvons nous attendre à une vague d'innovations dans le secteur des paiements, avec des technologies émergentes comme la blockchain et les monnaies numériques. À chaque nouvelle avancée, la régulation devra s'adapter pour suivre le rythme et garantir un cadre sûr et propice à l'innovation.

  • Communication orale
    La croissance et la gouvernance des Fintechs face aux défis technologiques, sociétaux et environnementaux
    Sharam Alijani (American University of Paris)

    Cette communication a pour objet d’examiner la dynamique de la croissance et le modèle de gouvernance des Fintechs face aux enjeux sociaux, sociétaux, environnementaux et technologiques de notre temps. Notre recherche met en exergue l’impact de la croissance exponentielle des technologies numériques et plus particulièrement la place de l’intelligence artificielle et la chaîne des blocs dans le développement des Fintechs. L’accent est mis sur la gouvernance et la réglementation des Fintechs qui évoluent au sein d’un vaste réseau de prestataires de services d’actifs numériques, de crédit, de paiement et d’assurance à l’échelle locale et globale. Or, la forte croissance des Fintechs dans des domaines financiers et industriels pose la question de leur responsabilité sociale et leur performance financière. A titre d’exemple, l’entrée en vigueur de la loi Mica (Markets in Crypto-Assets) pour encadrer les cryptoactifs et les dispositifs réglementaires élaborés par l’Autorité des marchés financiers en France démontrent l’importance de la gouvernance des Fintechs. Notre recherche s’intéresse aux mesures et aux réglementation des autorités de contrôle prudentiel ainsi qu’aux questions de responsabilité, d’efficacité et d’inclusion financière des Fintechs. Une étude comparative de l’écosystème fintech en Europe et dans le monde (ex. Qonto, Visa, Shopify, Wise) permet de mieux appréhender l’évolution du marché et les enjeux environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) des Fintechs.


Dîner

Dîner

Salle : D-3025 — Bâtiment : ETS - Bâtiment D

Panel / Atelier

La transformation numérique responsable au sein des fintechs

Keynote de Stéfanie Vallée

Salle : D-3025 — Bâtiment : ETS - Bâtiment D

Communications orales

Communications libres

Salle : D-3025 — Bâtiment : ETS - Bâtiment D
  • Communication orale
    La responsabilité numérique des entreprises dans les néobanques
    Jean-Bertrand Ahue (UQAC - Université du Québec à Chicoutimi), Myriam Ertz (Université du Québec à Chicoutimi), Leyla Jaoued (Université Gustave-Eiffel), Imen Latrous (Université du Québec à Chicoutimi), Agoa Job Benjamin Ogoa Kouadjo (Université du Québec à Chicoutimi), Alveda Manaugust Ruth Poathy (Université du Québec à Chicoutimi)

    La Responsabilité Numérique d’Entreprise (RNE) est un concept émergent qui définit un ensemble de valeurs et de normes guidant les activités d'une organisation en lien avec les technologies numériques et les données. Selon Lobschat et ses collègues, la RNE englobe plusieurs processus clés, notamment la création de technologies, la collecte de données, l'exploitation de ces données pour la prise de décision, et l'évaluation des impacts. En essence, la RNE est un appel éthique qui vise à humaniser l'utilisation de la technologie tout en garantissant la sécurité des usagers. Cette étude consiste en deux groupes de discussion (utilisateurs ; non-utilisateurs) ainsi de 15 entretiens en profondeur semi-dirigés avec des utilisateurs et 15 autres entretiens avec des non-utilisateurs, tous recrutés à l’aide de techniques d’échantillonnage non-aléatoire. Cette étude exploratoire met en évidence les composantes de la RNE à considérer en fonction de leur importance aux yeux des individus en mettant notamment en exergue les différences potentielles existant entre les clients actuels de néobanques et les prospects. L’analyse contribue à préciser les dimensions et les facettes du construit global de la RNE ainsi que d’y adjoindre des recommandations pour son déploiement efficace au sein d’une néobanque.

  • Communication orale
    Financement des startups au Cameroun : L’essor de l’inclusion financière numérique comme moteur de croissance
    Amira Berriche (IAE - Université de Lille), Thierry Messie Pondie (Université de Lille)

    L’inclusion financière numérique (IFN) constitue un levier stratégique pour le financement et la croissance des PME camerounaises. Entre 2000 et 2023, l’IFN a considérablement transformé le paysage entrepreneurial en facilitant l’accès aux services financiers à travers des outils numériques tels que le mobile money et le crowdfunding. L’analyse des données via les Moindres Carrés Ordinaires (MCO) et le modèle ARIMA révèle que ces innovations réduisent les coûts de financement et diversifient les sources de capitaux, améliorant ainsi la performance des startups camerounaises. En plus d’être une alternative au financement traditionnel, l’IFN modernise les canaux de paiement, offrant aux entreprises des solutions adaptées à leurs besoins transactionnels.

    Une analyse économétrique indique que l’IFN influence positivement la performance financière des PME camerounaises, notamment en améliorant la gestion des flux financiers et en stimulant la compétitivité sur les marchés locaux et internationaux. L’intégration de variables de contrôle, telles que les technologies de l’information et de la communication (TIC), le capital humain et les investissements directs étrangers, montre que ces facteurs jouent un rôle clé dans l’optimisation des effets de l’IFN. Les résultats issus du modèle ARIMA confirment également l’impact significatif et durable de l’IFN sur la performance des PME, renforçant son rôle comme moteur de croissance inclusive et d’innovation financière.

  • Communication orale
    Les Initial Coin Offerings (ICO) comme levier de financement décentralisé pour des projets d’énergies renouvelables dans les zones rurales
    Rony Sidney (Laboratoire Economique Rouen Normandie)

    L’accès à l’énergie dans les milieux ruraux des pays en développement reste un défi pour les autorités. Les systèmes électriques sont parfois insuffisants pour desservir toute la population, inexistant dans certaines zones, ce qui entraine un blocage économique et social. A ce propos, les microgrinds présentent comme une solution viable et durable pour électrifier. Mais, le financement de ces projets nécessite énormément de fonds au regard de manque d’investissements du secteur public et la complexité des financements classiques. L’émergence des Initial Coin Offerings (ICO) en 2013 basées sur une blockchain, une alternative au financement classique de manière décentralisée, cette méthode permet aux entreprises de lever des fonds directement auprès des d’investisseurs en émettant des tokens, représentant des droits d’usages ou des actifs énergétiques. Ce modèle de financement est décentralisé et permet de stimuler le développement des microgrids et accroître l’inclusion énergétique

    Cette communication présentera les opportunités offertes par les ICO pour accélérer le financement des énergies renouvelables en exploitant la blockchain et les smart contract pour favoriser la transparence, l’efficacité et l’accessibilité. Il sera également fait mention des enjeux liés à leur adoption, la régulation dans certains pays, la volatilité des cryptoactifs et l’acceptation des utilisateurs locaux.

  • Communication orale
    Finance technologique (FinTech) et contributions aux objectifs de développement durable (ODD) : une revue intégrative
    Jean Moussavou (Excelia)

    La problématique de la FinTech et ses implications sur la durabilité a gagné en popularité au cours de la dernière décennie. Cependant, la multiplicité des revues académiques et le nombre croissant de contributions intellectuelles entrainent aujourd’hui une dispersion des réflexions. Cependant, les analyses portant sur les contributions de la FinTech aux objectifs de développement durable (ODD) des Nations Unies sont rares. Or un tel axe d’analyse permettrait d’accroître notre compréhension du rôle joué par la FinTech sur la durabilité. Pour tenter de combler cette lacune, une revue intégrative de la littérature a été réalisée, mobilisant des méthodes bibliométriques et recourant à différentes bases de données pour la collecte de l’information. Les résultats de l’étude montrent que les contributions de la FinTech aux ODD sont liées à trois dimension : financière (ODD 9 des Nations Unis), économique (ODD 1, 8, 10 et 11) et environnementale (ODD 13). Au-delà de ces différents points forts, certains défis peuvent cependant freiner les contributions de la FinTech aux ODD. Globalement, les résultats de cette étude présentent des implications tant académique que pratique, en résumant et en organisant la littérature existante, en identifiant les points forts et les défis à même de renseigner les régulateurs, les décideurs politiques, les institutions financières et les utilisateurs des services et produits de la FinTech.

  • Communication orale
    Proposition d'un score ESG prédictif couplé à des outils d’intelligence artificielle comme levier d’accès aux financements verts par les startups
    Amira Berriche (IAE - Université de Lille), Dimitri Laroutis (Université de Lille), Thierry Messie Pondie (Université de Lille)

    L'accès aux financements verts représente un véritable défi pour les startups cherchant à développer des solutions durables et à réduire leur empreinte environnementale. De plus en plus d'investisseurs exigent l'intégration de critères environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) dans l'évaluation des startups.

    Cette étude repose sur deux recherches qualitatives exploratoires : la première, réalisée auprès des agences de notation ESG, a pour objectif d'analyser la pertinence de ce critère dans l’évaluation des startups, son intérêt pour les investisseurs et la validité des critères retenus. La deuxième étude, menée directement auprès des startups, visera à recueillir leurs retours sur le processus de mise en place du score ESG prédictif et sur les méthodes d'audit permettant d'en améliorer la fiabilité.

    Actuellement, il n'existe pas de score ESG prédictif standardisé pour les startups, tel qu'il pourrait être appliqué aux grandes entreprises. C'est une véritable opportunité d'innovation dans le domaine de la finance durable. Un tel score permettrait aux investisseurs de mieux évaluer les startups sur la base de critères ESG, notamment dans le cadre des financements verts. Il comblerait ainsi un vide important, offrant une évaluation plus adaptée aux besoins spécifiques des startups et facilitant leur accès aux financements verts.

  • Communication orale
    Le Rôle de la Fintech dans la Consolidation de la Résilience et de l’Inclusion Financière Durable des Populations Africaines
    Abdellah El Aider (Université Cadi Ayyad), Sidi Mohamed Rigar (Université Cadi Ayyad)

    L'Afrique reste le continent avec la plus grande population non bancarisée, estimée à plus de 60 % des adultes. Les Fintech ont un rôle crucial à jouer pour combler les lacunes des banques traditionnelles et promouvoir un accès financier pour tous. Cependant, les modèles adoptés en Afrique doivent respecter les contraintes locales : écologiques, économiques et sociales. La question de recherche de cette étude vise donc à explorer : Comment les innovations de rupture en Fintech peuvent-elles soutenir l'inclusion financière et le développement durable en Afrique ?

    Cette recherche repose sur une analyse théorique des concepts d'innovation de rupture appliqués aux technologies financières. L'étude examine des cas concrets de Fintech en Afrique pour identifier les impacts réels et potentiels sur l'inclusion financière. L'analyse s'appuie également sur des données secondaires provenant de rapports, d'articles académiques et d'analyses de marché sur les performances des Fintech africaines, leurs stratégies d'adoption et leurs modèles économiques.

    Dans ce cadre, l'approche qualitative, combinée à une analyse de données quantitatives sur la pénétration des services mobiles et des services de financement participatif, permet de tirer des conclusions sur la capacité des Fintech à répondre aux besoins des populations marginalisées tout en respectant les normes écologiques locales.


Communications orales

Mot de clôture

Salle : D-3025 — Bâtiment : ETS - Bâtiment D