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Informations générales

Événement : 92e Congrès de l'Acfas

Type : Colloque

Section : Section 600 - Colloques multisectoriels

Description :

La crise du logement qui sévit depuis plusieurs années affecte particulièrement les habitants des milieux urbains et vient se juxtaposer à celles liées aux changements climatiques et à la protection de la biodiversité (IPBES, 2019; GIEC, 2022; OCDE, 2023). Ces crises, à la fois sociale, économique et environnementale, révèlent la nécessité de trouver des solutions pour parvenir à offrir un nombre suffisant de logements abordables et convenables tout en continuant à accroître les efforts contribuant à la décarbonation des immeubles tout en protégeant et en favorisant la biodiversité en milieu urbain (Green, 2014; Ermgassen, et al., 2022). L’accès à un logement convenable (abordable, salubre et de taille suffisante) est une nécessité pour l’être humain, tout comme celui de vivre dans un environnement sain et intégré à la nature. La crise de la Covid-19 a mis en lumière les besoins en logement et l’importance de leurs impacts sur la santé et le bien-être des habitants des villes (Garrido-Cumbrera et al., 2022; Lin et al., 2023).

La conciliation entre les défis d’assurer l’abordabilité tout en maintenant un environnement sain peut s’avérer difficile dans un contexte de densification urbaine en croissance, d’où le besoin de trouver des solutions innovantes qui permettent de les réconcilier (Teller, 2021). La conciliation entre les impératifs de lutte aux changements climatiques, de gestion des risques majeurs liés aux catastrophes naturelles et de protection de la nature apparaît encore plus difficile dans un contexte de rareté de logements, de hausse des coûts de construction, de l’adoption de nouvelles exigences sur le plan décarbonation.

Dans ce contexte, que doit-on prioriser? Quelles sont les solutions innovantes pour parvenir à concilier ces défis? Comment aller au-delà de la mise en compétition de ces différents aspects? Y a-t-il des modes de propriété et de gouvernance mieux adaptés à la gestion des impacts sur la santé et sécurité des occupants des logements?

Remerciements :

Nous remercions le Conseil de recherche en sciences humaines du Canada, programme Connexion, pour leur précieux soutien à notre projet de recherche "Logement + Nature", incluant ce colloque de l'ACFAS.

Date :

Format : Sur place et en ligne

Responsables : Partenaires :

Programme

Communications par affiches

Communication par affiche

Communication par affiches de résultats de recherches réalisées par des étudiants de 2e et 3e cycle abordant les impacts de la qualité de l'habitat sur le bien-être, confort, santé et sécurité des occupants et des voisins.

Salle : B-1404 — Bâtiment : ETS - Bâtiment B
  • Communication par affiche
    Logement social et abordable : le modèle d’affaires d’Interloge au service de la santé, de l’autonomie et du bien-être social des personnes en situation de vulnérabilité
    Cynthia Aubert (UQAM - Université du Québec à Montréal)

    Interloge est un organisme à but non lucratif (OBNL) dont la mission est de fournir des logements de qualité à des prix abordables pour les ménages à faible revenu. En garantissant un habitat permanent, il contribue à la stabilité résidentielle et financière de ses locataires, favorisant leur santé, autonomie et bien-être social. Grâce à un modèle d’affaires intégrant les caractéristiques d’une organisation privée, Interloge réinvestit ses bénéfices dans sa mission sociale, accédant ainsi à des financements publics et privés pour assurer la détention de logements à long terme, les protégeant de la spéculation immobilière. Spécialisée dans le développement, la gestion et la location de logements abordables et sociaux, Interloge mobilise une expertise couvrant l’ensemble du cycle de vie d’un immeuble et tisse des partenariats uniques avec les secteurs privés, publics et communautaires. Le projet Mères avec pouvoir illustre un partenariat avec un organisme communautaire spécialisé dans l’intervention psychosociale pour favoriser l’autonomie des mères monoparentales. Le projet Biophilia Saint-Hyacinthe témoigne d’un partenariat entre une ville, un promoteur privé et une OBNL pour construire des logements abordables et durables bien intégrés à leur environnement. Allier durabilité, abordabilité et intervention psychosociale dans les projets immobiliers est essentiel pour créer une vision écosystémique porteuse d’impacts sociaux, économiques et environnementaux positifs.

  • Communication par affiche
    Logement étudiant abordable et santé : le modèle UTILE comme levier pour améliorer la santé mentale et physique des étudiants au Québec
    Claudia Lorena Cruz Santiago (UQAM - Université du Québec à Montréal)

    Dans un contexte marqué par une crise du logement sans précédent, les étudiants du Québec se retrouvent particulièrement vulnérables, exposés à des loyers élevés, à l’instabilité résidentielle et à des conditions de logement inadéquates. Ces facteurs ont des répercussions directes sur leur santé mentale et physique, exacerbant le stress, l’anxiété et les inégalités sociales. Cette affiche présente une étude de cas sur l’Unité de travail pour l’implantation de logement étudiant (UTILE), un organisme à but non lucratif qui développe et gère des logements hors marché spécifiquement destinés aux étudiants.

    L’affiche met en lumière comment ce modèle contribue à améliorer les déterminants sociaux de la santé, notamment en réduisant l’insécurité résidentielle, en favorisant la mixité sociale et en créant des milieux de vie propices à l’épanouissement personnel. Ce cas illustre le potentiel transformateur du logement pour répondre aux enjeux de santé physique et mentale parmi les jeunes québécois.es.

  • Communication par affiche
    Mission Unitaînés : bâtir 10 immeubles avec des plans optimisés pour offrir des logements abordables aux aînés et assurer une gestion durable grâce à des réserves de remplacement
    Cyrielle Vert (UQAM - Université du Québec à Montréal)

    Mission Unitaînés est un organisme à but non lucratif (OBNL) dédié au développement et à la construction de logements sociaux et abordables pour les aînés autonomes de 65 ans et plus. Face au vieillissement de la population et aux défis économiques qu’il engendre, l’accès à un logement stable et financièrement accessible est essentiel. Mission Unitaînés intervient à une étape clé du cycle de vie des projets immobiliers : la conception et la construction. Pour optimiser les coûts et garantir des logements de qualité, l’organisme développe 10 immeubles en utilisant les mêmes plans de base, une approche qui permet d’accélérer le processus tout en maîtrisant les dépenses. Une fois construits, ces immeubles sont cédés à des OMH (Offices Municipales d’Habitation) spécialisés dans la gestion de logements sociaux, assurant ainsi leur viabilité à long terme. L’investissement initial dans la construction représente une part importante du budget d’exploitation futur. En intégrant dès le départ des réserves de remplacement, Mission Unitaînés permet aux gestionnaires de mieux anticiper l’entretien des bâtiments et de garantir une offre durable et abordable pour les générations futures.

  • Communication par affiche
    La résilience des immeubles face aux îlots de chaleur : un enjeu pour la santé et la sécurité à Montréal
    Théo Breyton (UQAM - Université du Québec à Montréal)

    Cette recherche analyse l’impact des îlots de chaleur urbains sur la santé et la sécurité des occupants de logements montréalais, ainsi que les stratégies d’adaptation des bâtiments pour renforcer leur résilience. Les îlots de chaleur, causé par l’imperméabilisation des surfaces et la réduction des espaces verts, aggravent les vagues de chaleur et augmentent les inégalités socio-économiques. À Montréal, des quartiers comme le Centre-Ville, Hochelaga-Maisonneuve et Saint-Michel sont particulièrement vulnérables.

    Cette analyse repose sur l’interaction entre les îlots de chaleur, la résilience des bâtiments et leurs effets sur le bien-être des occupants. Les politiques publiques, comme le Plan Climat de Montréal, encouragent l’adoption de solutions d’atténuation : toitures végétalisées, matériaux réfléchissants et infrastructures vertes. Les bâtiments résilients, intégrant une gestion énergétique optimisée et des espaces végétalisés, réduisent les maladies liées à la chaleur et limitent la dépendance à la climatisation.

    L’étude explore également le rôle de la gestion immobilière durable et des outils d’évaluation, comme Bat-ADAPT et la carte de Vulnérabilité aux aléas climatiques de l'agglomération de Montréal, pour renforcer l’adaptation urbaine. En combinant une approche réglementaire, technologique et sociale, cette recherche vise à identifier des solutions viables pour améliorer la qualité de vie en milieu urbain face aux défis climatiques.

  • Communication par affiche
    La valeur contributive de la qualité environnementale intérieure : Impact sur la productivité et le bien-être
    Yvon Rudolphe (École des Sciences de la Gestion (ESG) - UQAM)

    La qualité environnementale intérieure (QEI) est essentielle pour améliorer la productivité et le bien-être des occupants des bâtiments. Les entreprises qui investissent dans des immeubles écologiques constatent souvent des gains significatifs en termes de performance et de satisfaction des employés. Des études montrent que des environnements de travail optimisés peuvent augmenter la productivité de 2 à 3 % et offrir un retour sur investissement de 200 à 350 %.

    Les avantages d'une bonne QEI ne se limitent pas à la productivité. Un environnement sain et agréable peut également réduire le stress, améliorer la concentration et favoriser une meilleure santé globale. Les employés se sentent plus motivés et engagés lorsqu'ils travaillent dans des espaces bien conçus et respectueux de l'environnement.

    Pour maximiser les bénéfices de la QEI, il est important de considérer divers aspects tels que la qualité de l'air, l'acoustique, l'éclairage et l'aménagement des espaces. Des mesures simples, comme l'utilisation de matériaux non toxiques, l'amélioration de la ventilation et l'intégration de la nature dans les espaces de travail, peuvent avoir un impact significatif.

    En conclusion, investir dans la qualité environnementale intérieure est un choix stratégique pour les entreprises souhaitant améliorer la productivité et le bien-être de leurs employés. Une approche intégrée et réfléchie permet de créer des environnements de travail qui bénéficient à la fois aux individus et à l'organisation.

  • Communication par affiche
    Pourquoi les grands investisseurs en immobilier devraient prendre en considération les impacts sur la santé des occupants des logements en investissement responsable ?
    Sylla Maldini (UQAM - Université du Québec à Montréal)

    Les grands investisseurs en immobiliers sont bien souvent des investisseurs institutionnels détenant des actifs immobiliers par l’entremise d’une multitude de véhicules d’investissements tels que les actions, les obligations ou encore la détention directe. Les actifs en immobilier sont distribués à travers plusieurs catégories d’immeubles dont le logement fait partie. Aux États-Unis, ce sont 40% des immeubles à logement qui sont détenus par les investisseurs institutionnels, alors que sur le continent Européen ce pourcentage ne représente en Allemagne, en Espagne, en France et au Royaume-Uni respectivement que 13%, 6%, 3% et 3% (Savills, 2022). Cette catégorie fait l’objet d’un intérêt croissant puisqu’en 2021 elle représentait en moyenne 22% de tous les investissements en immobilier à travers le monde et est restée la catégorie la plus privilégiée par les investisseurs (CBRE, 2024; Savills, 2022).

    Une partie centrale du mandat de ces investisseurs est de maximiser le rendement des bénéficiaires en gérant les risques et en saisissant les opportunités (CDPQ, CPP, NBIM, etc.). Mais comment aligner la considération de la santé des occupants de ces logements avec ce mandat d’investissement ?

    À partir de la littérature académique et documentaire, la présente affiche vise à proposer différentes pistes pour argumenter l'intégration de cet enjeu à la gestion de risques et d'opportunités des actifs résidentiels des investisseurs institutionnels.

  • Communication par affiche
    Le leadership et l’intégration de la durabilité en contexte multiprojets : la place l’outil et de l’humain
    Audrée Campeau-Létourneau (UQAM - Université du Québec à Montréal)

    L’intégration de la durabilité dans les organisations est essentielle face aux enjeux climatiques et sociétaux. Cependant, elle implique des transformations stratégiques complexes. Les projets, particulièrement lorsqu’ils sont structurés en programmes, permettent de traduire cette orientation en actions. Toutefois, la mise en œuvre du changement rencontre souvent de la résistance. Cette recherche, menée dans un fonds d’investissement immobilier, explore le rôle du leadership dans la légitimation du développement durable. Elle met en lumière les tensions entre les objectifs financiers et les exigences de durabilité. Cette étude examine également l’implantation du GRESB (Global Real Estate Sustainability Benchmark), un référentiel international d’évaluation des portefeuilles immobiliers, utilisé notamment pour structurer les processus décisionnels. L’approche, fondée sur une étude de cas unique et une posture de réalisme critique, mobilise un raisonnement abductif combinant une analyse historique des séquences d’événements et une analyse synthétique appuyée sur la revue de littérature. Les théories de sensemaking et de sensegiving permettent de mieux comprendre comment les leaders interprètent, orientent et mobilisent durant le changement. La légitimation apparaît comme un processus évolutif, nécessitant une adaptation continue aux attentes des parties prenantes.


Communications orales

Mot d’introduction

Mot d'introduction sur le thème "Logement + Santé : Explorer les connaissances en santé et en gestion des impacts des immeubles sur la sécurité, santé et bien-être des occupants". 

Salle : B-1404 — Bâtiment : ETS - Bâtiment B
Discutant·e·s : Andrée De Serres (École des Sciences de la Gestion (ESG) - UQAM), David Kaiser (Direction régionale de santé publique de Montréal), Hélène Sicotte (École des Sciences de la Gestion (ESG) - UQAM), Mélanie Tailhandier (Direction Régionale de Santé Publique)

Communications orales

Logement + Santé : enjeux et impacts

Communications orales sur le thème "Logement + Santé : Enjeux et impacts"

Salle : B-1404 — Bâtiment : ETS - Bâtiment B
  • Communication orale
    Impacts potentiels de la perte de logement sur la santé physique, mentale et le bien-être psychosocial dans le contexte de la crise du logement
    Serge Esako Toirambe (UQAT - Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue), Stéphane Grenier (Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue)

    Au Canada, environ 13 % des ménages sont confrontés à des besoins impérieux en matière de logement. Cette situation est aggravée par la crise du logement. Les taux d'inoccupation demeurent extrêmement bas, atteignant 1,5 % au Canada, 1,8 % au Québec et 0,4 % à Val-d’Or. Ces conditions de crise, combinées à des problèmes liés à la salubrité et à la sécurité des logements, augmentent les risques de propagation de certaines maladies, accentuent le stress, favorisent les incapacités cognitives, intensifient la détresse psychosociale et compromettent la sécurité des individus. L'objectif de cette présentation sera de dresser une cartographie systématique des recherches portant sur la perte de logement, les conditions d'acceptabilité du logement, ainsi que sur leurs liens avec la santé et le bien-être psychosocial. Parmi les impacts potentiels relevés figurent une augmentation du stress et des troubles cognitifs, une diminution de qualité de vie, des difficultés à accéder à un logement approprié et abordable, une prédisposition accrue à la détresse psychosociale, ainsi qu’une réduction du sentiment de sécurité ontologique.

  • Communication orale
    L’influence de la qualité de l’environnement de travail sur la créativité et l’efficience des professionnels
    Andrée De Serres (Chaire Ivanhoé Cambridge d'immobilier-ESG UQAM), Hélène Sicotte (École des Sciences de la Gestion (ESG) - UQAM)

    Depuis l’attrait des certifications pour les tours à bureaux, l’enseignement de la COVID et le retour au bureau, on s’interroge plus sur la qualité requise de l’environnement de travail pour la santé et pour la créativité et performance des travailleurs. Des mesures physiques existent mais peu d’entre elles sont validées au niveau de leur impacts réels sur le travailleur.

    Cette étude est basée sur un sondage auprès de presque 1 000 professionnels de l’industrie créative, avec 460 répondants qui nous ont livré leur perception sur la qualité de l’environnement intérieur ainsi que leur créativité et leur performance. Ces répondants sont répartis en équipe de 60 à 100 personnes sur des étages et des zones différentes. Ces zones sont à des stades différents de rénovation importante. L’étude est donc une quasi expérimentation. Les résultats montrent quelques différences entre les répondants selon leur localisation et leur métier.

  • Communication orale
    Santé urbaine et maladies respiratoires: Analyse multidisciplinaire de corrélation entre planification et aménagement urbain, qualité de vie et gestion médicoéconomique des risques
    Jihane Erraji (l'Institut Nationale de l'Aménagement et l'Urbanisme)

    Les maladies respiratoires, telles que l’asthme et la bronchopneumopathie chronique obstructive, connaissent une recrudescence alarmante dans les zones urbaines. Selon l’OMS, plus de 91% de la population mondiale vit dans des lieux où les niveaux de pollution de l’air dépassent les limites recommandées, contribuant ainsi à plus de 4,2 millions de décès prématurés par an. En Europe, des études récentes montrent que les zones à forte densité urbaine ont une prévalence de maladies respiratoires 25% plus élevée que les zones rurales. Au Maroc, les maladies respiratoires constituent un problème majeur de santé publique, notamment dans les grandes villes comme Casablanca, Rabat et Marrakech. La planification et l’aménagement urbains jouent un rôle déterminant dans ces dynamiques. Des recherches soulignent l’impact des infrastructures de transport, de la végétalisation et de la répartition spatiale des activités humaines sur la qualité de l’air et, par conséquent, sur la santé respiratoire. Cependant, ces interactions complexes restent sous-étudiées dans une perspective multidisciplinaire. En particulier, le lien entre qualité de vie, équité sociale et gestion économique des risques liés à ces pathologies exige une analyse approfondie. Il devient donc impératif de mieux comprendre comment les choix d’aménagement peuvent atténuer ou exacerber ces risques, afin de mener des analyses adaptées aux réalités urbaines.

  • Communication orale
    Impact de la localisation des logements et l’accessibilité des transports publics sur la santé : Cas de l’urbanisme favorable à la santé
    Amina Boukhari (Ecole Polytechnique d'Architecture et d'Urbanisme Algiers.), Mohamed Hocine (Ecole Polytechnique d'Architecture et d'Urbanisme Alger)

    La localisation des logements loin des transports publics, crée des problèmes de mobilité et accroît la dépendance automobile, avec un impact négatif sur la santé publique. Cela favorise un mode de vie sédentaire, augmente les maladies chroniques et aggrave la congestion routière, source des problèmes mentaux. Par ailleurs, les émissions polluantes liées au transport contribuent à la pollution atmosphérique et augmentent les maladies respiratoires. De plus, les GES exacerbent le dérèglement climatique, affectant à la fois l’environnement et la santé humaine. Les logements sociaux, souvent conçus sans considération pour la proximité des transports, visent principalement à offrir un logement abordable. Cependant pour atteindre la durabilité et la santé publique, une planification intégrée des logements et des transports est essentielle. Les éco-quartiers illustrent cette approche en intégrant efficacement les zones résidentielles aux transports, pour réduire la dépendance automobile. Cela souligne l’importance d’un urbanisme favorable à la santé, privilégiant les transports publics et actifs pour bâtir des communautés plus saines. Notre recherche explore l’organisation spatiale des éco-quartiers, les indicateurs d’accessibilité aux transports et de localisation des logements, et les meilleures pratiques pour améliorer la mobilité. En analysant des exemples internationaux, elle propose des solutions pratiques pour aider les urbanistes à créer des communautés saines et durables.


Communications orales

Logement + Santé : innovations et pistes de solution

Communications orales sur le thème "Logement + Santé : Innovations et pistes de solutions"

Salle : B-1404 — Bâtiment : ETS - Bâtiment B
  • Communication orale
    Quand l’abordabilité devient le cœur de la santé : Interloge et UTILE, des modèles innovants en développement et en gestion de logements abordables et de qualité
    Cynthia Aubert (UQAM - Université du Québec à Montréal), Claudia Lorena Cruz Santiago (École des sciences de la gestion, ESG UQAM)

    La santé et le logement sont des droits fondamentaux et des piliers essentiels de nos sociétés. Un logement sain et adéquat améliore la santé physique, mentale et le bien-être social. Si le logement est un déterminant fondamental de la santé, son abordabilité en est une condition essentielle. La pénurie de logements abordables accroît l’itinérance, l’étalement urbain et les inégalités, impactant la santé et la résilience urbaine. Le coût excessif du logement nuit à la santé en générant de l’instabilité résidentielle et du stress, limitant l’accès aux soins et aux besoins essentiels. Des logements abordables favorisent l’inclusion sociale et l’accès à l’emploi, l’éducation et aux services essentiels. Des OBNL d’habitation, comme Interloge et UTILE, illustrent comment des modèles d’entreprise sociale en gestion de logements abordables offrent des actions concrètes, innovantes et bien intégrées dans leur tissu communautaire pour répondre aux besoins des locataires en promouvant un logement abordable, adéquat, permanent et favorable à la santé. Néanmoins, ces OBNL font face à plusieurs défis pour construire l’abordabilité dans le temps, réduire leur dépendance aux subventions et renforcer leur légitimité, tout en maintenant le développement de leur parc immobilier. Enfin, offrir des logements abordables et de qualité ne doit pas compromettre la durabilité des immeubles ni les enjeux environnementaux. Une vision écosystémique est de mise pour renforcer l’impact social des OBNL.

  • Communication orale
    La Brigade d’entraide : une innovation sociale de prévention de  l’instabilité résidentielle
    Marie-Hélène Deshaies (Université Laval), Marie-Claude Jacques (Université de Sherbrooke), Paul Morin (UdeS - Université de Sherbrooke)

    La Brigade d’entraide est un organisme communautaire de Québec qui a pour mission de : 

    1. Prévenir l’instabilité résidentielle causée par un mauvais état d’un logement social par la création et l’accès à une offre de services abordables de grand ménage, de désencombrement, d’aide à la préparation à la visite d’un exterminateur et d’aide à la préparation au déménagement ; 

    2. Favoriser l’intégration sociale et professionnelle de personnes marginalisées en valorisant leur savoir d’expérience et en favorisant l’entraide entre pairs. 

    La Brigade d’entraide offre ainsi, en collaboration avec des organismes référents, des services d’aide au maintien résidentiel non payants qui sont le grand ménage, le désencombrement, l’aide à la préparation au déménagement et l’aide à la préparation à la venue d’un exterminateur.  

    Une récolte d’information documentaire a été réalisée afin de dégager certains principes, effets attendus et possibles mécanismes. Des entrevues semi-dirigées individuelles ont permis ensuite de dégager des chemins de changement et des mécanismes sous-jacents possibles. À la suite d’une analyse thématique des données recueillies nous avons dégagé des configurations contexte/mécanismes/effets (CME) théoriques qui seront présentées lors de la conférence. Cette innovation sociale répond à des enjeux sociaux et de santé majeurs; cette recherche va jeter un éclairage sur ses forces et ses contraintes. 

  • Communication orale
    Fiducies foncières communautaires : Une solution pour garantir la sécurité résidentielle dans un contexte de crise
    Matisse Gagnon (HEC Montréal)

    Dans un contexte où la crise du logement au Québec exacerbe l’insécurité résidentielle et limite l’accès à des logements abordables, les fiducies foncières communautaires (FFC) se positionnent comme une solution innovante et durable. Ce véhicule juridique permet de garantir à perpétuité l’abordabilité des logements en retirant les terrains du marché spéculatif. Les FFC offrent à des personnes qui en seraient autrement incapables la possibilité de s’établir durablement sur un terrain et d’accéder à la propriété de leur logement, en détenant un actif partiel assurant leur sécurité financière. La sécurité d’avoir un logement stable est un déterminant clé de la santé physique et psychologique. L’insécurité résidentielle peut en effet pousser à rester dans une relation de couple malheureuse ou un emploi aliénant pour s’assurer un toit. Les FFC, avec leur gouvernance participative et leur modèle à but non lucratif, offrent aux communautés locales un outil pour se réapproprier leur habitat et réduire l’impact des cycles de spéculation immobilière. En assurant une stabilité à long terme, ce modèle contribue à diminuer le stress lié à l’insécurité résidentielle, à renforcer les liens communautaires et à promouvoir l’équité sociale. Cette approche de gouvernance immobilière permet d’aborder la crise du logement autrement, en priorisant la sécurité résidentielle comme un pilier du bien-être des occupants et en concevant le logement comme un foyer plutôt qu’un investissement immobilier.

  • Communication orale
    Le label « Mon Logement Santé », retour d’expérience d’un bailleur social en France qui s’engage pour 50% des projets « neufs » au sein de son parc de 212000 logements
    Jawad Hajjam (CENTICH - VyV3 Pays de la Loire)

    En partant du postulat que le l’habitat, plus qu’un déterminant de santé, est une condition essentielle au mieux-vivre et doit allier qualité du bâti, services de santé et cadre bienveillant le groupe VYV, premier acteur mutualiste de santé et protection sociale en France et Arcade-VYV, 4e bailleur social, se sont engagés dans le développement d’un modèle d’habitat social au service du mieux-vivre, le logement-santé. Ensemble, ils ont créé le label Mon logement santé, qui est mis en œuvre dans les projets de construction des entités du groupe Arcade-VYV dans tous les territoires. Conçu avec des experts de la santé, de la protection sociale et de l’immobilier, ils ont développé ce label qui apporte des engagements concrets sur le bâti, sur les services proposés et sur le lien entre les habitants, pour un accompagnement complet et durable. Le label garantit la qualité de l’habitat et la mise en place de dispositifs de prévention en matière de santé. Il s’appuie sur des exigences allant de l’accessibilité à la qualité de l’air, l’éclairage, l’acoustique, les matériaux, les espaces communs, l’environnement et la pratique de l’activité sportive définies par un référentiel de 40 engagements notamment s’appliquant au bâti et cadre de vie, mais aussi au déploiement de services et d’actions pour favoriser le lien social.


Panel / Atelier

Logement + Santé : enjeux de la recherche et solutions novatrices

Activité de type "Fishbowl" visant à discuter des enjeux de la recherche interdisciplinaire sur la problématique " Logement et santé"

Salle : B-1404 — Bâtiment : ETS - Bâtiment B
Présidence : David Kaiser (Direction régionale de santé publique de Montréal)

Communications orales

Pistes de recherche sur le thème Logement + Santé

Pistes de recherche sur le thème Logement + Santé

Salle : B-1404 — Bâtiment : ETS - Bâtiment B
Discutant·e·s : Fabrice Brunet (UQAM - Université du Québec à Montréal), Andrée De Serres (École des Sciences de la Gestion (ESG) - UQAM), David Kaiser (Direction régionale de santé publique de Montréal), Hélène Sicotte (École des Sciences de la Gestion (ESG) - UQAM), Mélanie Tailhandier (Direction Régionale de Santé Publique)

Communications orales

Mot de clôture

Salle : B-1404 — Bâtiment : ETS - Bâtiment B