Aller au contenu principal
Il y a présentement des items dans votre panier d'achat.

Informations générales

Événement : 92e Congrès de l'Acfas

Type : Colloque

Section : Section 400 - Sciences sociales

Description :

Le recrutement et la rétention des psychologues scolaires au Québec sont de plus en plus difficiles, avec par exemple une diminution de 45 % du nombre de psychologues scolaires à l’école secondaire de 2011 à 2023. Ces difficultés de rétention et d’exercice du métier sont constatées dans de nombreux pays.

Les causes exprimées par les psychologues sont d’abord relatives à leur perte d’autonomie professionnelle à l’école. En particulier, la pression de l’urgence conduit à donner la priorité à l’évaluation sur l’intervention et la prévention. De plus, de nouvelles problématiques (ouverture de classes d’accueil, suicide, gangs de rue) peuvent s’accompagner d’un sentiment d’incompétence. Travailler avec plusieurs destinataires (l’élève, le parent, l’employeur, l’enseignant·e, les services sociaux, etc.) est encore plus nécessaire aujourd’hui, mais la collaboration multidisciplinaire avec les autres professionnel·les de l’école (orthopédagogues, psychoéducateur.trices, etc.) est freinée par l’articulation du cadre de pratique des psychologues à d’autres cadres professionnels. Les psychologues scolaires doivent également s’adapter à une évolution de l’organisation des services en psychologie scolaire. Les psychologues scolaires peuvent alors ressentir un isolement professionnel, une fatigue morale et un dilemme éthique entre ce qu’ils devraient faire pour les élèves et ce qu’on leur demande de faire.

Ce colloque propose de réunir des chercheur·ses et des praticien·nes pour une analyse de l’activité des psychologues scolaires. Les communications permettront d’identifier et de comprendre : a) quels sont les processus du décrochage professionnel de ces professionnel·les; b) quels sont les dispositifs susceptibles de favoriser ou non la persévérance des psychologues scolaires, entre autres les organisations du travail, le travail multidisciplinaire, les associations professionnelles; et c) les dispositifs de formation initiale et de formation continue.

Remerciements :

Les organisatrices remercient l'Association Québécoise des Psychologues Scolaires (AQPS) pour son partenariat et sa participation au colloque. Ce colloque est soutenu par le CRSH dans le cadre du projet " Les psychologues scolaires à l'école secondaire: un partenariat pour analyser leur activité et les contradictions vécues".

Dates :

Format : Sur place et en ligne

Responsables :

Programme

Panel / Atelier

Accueil et mot de bienvenue

Salle : B-1516 — Bâtiment : ETS - Bâtiment B
Présidence : Maryvonne Merri (UQAM - Université du Québec à Montréal)

Communications orales

Conférence d’ouverture

Salle : B-1516 — Bâtiment : ETS - Bâtiment B
  • Communication orale
    Facteurs contribuant à l’émoussement de l’identité professionnelle, stratégies pour la renforcer et rôle de l’AQPS pour soutenir l’identité collective des psychologues scolaires
    Annie Bernatchez (UQAM Département de psychologie secteur de l'éducation)

    Cette communication s’attardera aux dimensions favorisant le développement de l’activité professionnelle du psychologue scolaire afin de mettre de l’avant son identité professionnelle individuelle et collective. Ces aspects interconnectés contribuent au déploiement de la profession ainsi qu’à l’épanouissement des psychologues. La conjoncture actuelle se traduit par une pénurie et une désertion des psychologues après quelques années de pratique et l’identité du psychologue scolaire est mise à mal. Comment trouver un équilibre entre les influences externes et internes qui définissent l'essence du rôle de ceux qui œuvrent au sein de la communauté éducative dans un réseau qui est en perpétuelle transformation ? De nombreux psychologues scolaires rapportent avoir de la difficulté à définir clairement leur rôle, leurs compétences et leurs valeurs dans leur milieu de travail. Les facteurs qui contribuent à rendre confuse l’identité professionnelle seront donc analysés.

    En 1994, la création de l’Association québécoise des psychologues scolaires visait à renforcer l’identité collective des psychologues scolaires en organisant des services offerts aux membres et en faisant la promotion de la profession. Elle s’y emploie aujourd’hui toujours activement.

    Finalement, des stratégies seront proposées pour contribuer à une identité professionnelle forte et consolidée qui assurera l’avenir de la profession et le mieux-être des psychologues scolaires.


Communications orales

Du métier de conseiller·ère d’orientation vers celui de PsyEN en France

Salle : B-1516 — Bâtiment : ETS - Bâtiment B
  • Communication orale
    Évolutions du métier de conseiller·e d’orientation vers celui de PsyEN en France : tensions autour de l’identité professionnelle et de la reconnaissance
    Carine Mira (CY Université), Line Numa-Bocage (CY Université)

    Depuis le premier service d’orientation professionnelle en 1910 en France, le métier des conseiller·es d’orientation a évolué jusqu’à devenir en 2017 « Psychologues de l’Education nationale » (PsyEN). Cela s’inscrit dans une logique d’éclatement des compétences à l’orientation avec la multiplication des parties prenantes dans l’accompagnement à l’orientation (AàO) : « étiolement » du nombre et des missions des PsyEN (Lauricella, 2023) et concentration sur des fonctions psychologiques et de prévention, comme outre-Atlantique. Dans cette « nébuleuse » d’acteur·rices de l’accompagnement (Paul, 2002) à l’orientation, plusieurs pratiques co-existent (Davergne-Bailly, 2023), selon leurs identités professionnelles (Coen & Gulfi, 2023; Fray & Picouleau, 2018) avec des variations dans les trajectoires des élèves en conséquence (Boudesseul, 2010).

    Nous proposons de questionner les pratiques des PsyEN au sein de cette nébuleuse pour comprendre comment ils et elles se positionnent en termes d’AàO. Pour cela, nous menons une analyse sémantique pour étudier les pratiques et les représentations sous-jacentes (Vergnaud, 1985, 2007). Nos résultats mettent en avant une injonction légale à se concentrer sur des missions différentes de leur engagement initial, à un manque de reconnaissance global, à une diminution plus globale des missions d’accompagnement individualisé au profit d’une massification de l’AàO et d’une privatisation de celle-ci (associations comme entreprises).

  • Communication orale
    Depuis 2017, un corps unique de psychologues de l’Éducation Nationale en France
    Lionel Le Gruiec (Direction académiques des Côtes d'Armor), Didier Porthault (Psychologue de l’Éducation Nationale. APSYEN Association des psychologues et de psychologie dans l’Éducation Nationale (France))

    La profession s’organise dès 1931 avec la création de l’AGOF, devenue l’APSYEN en 2018, et affiliée dès l’origine à la Société Française de Psychologie (1901), l’une des premières organisations mondiales de psychologie. Après une étatisation partielle, les années 90 voient naître le conseiller d’orientation-psychologue grâce à une forte mobilisation de la profession. En 2017, l’Éducation Nationale crée un corps unique de psychologues de l’éducation nationale, réunissant psychologues scolaires travaillant à l’école primaire et les conseillers d’orientation-psychologues qui interviennent dans les collèges, les lycées et les universités. Ce corps unique vise à équilibrer l’orientation, le soutien aux apprentissages et le bien-être psychologique des élèves. Pourtant, un rapport de l’inspection générale de 2024 souligne des difficultés de recrutement et la fermeture de nombreux Centres d’Information et d’Orientation. L’APSYEN, s’appuyant sur la recherche et l’expérience de ses adhérents, défend l’articulation entre réussite scolaire, bien-être et orientation. L’Apsyen s’appuie sur la recherche en psychologie de l’orientation et sur l’expérience de ses adhérents pour défendre dans l’Éducation Nationale l’articulation nécessaire entre la réussite scolaire, le bien-être et la projection dans l’avenir des adolescents. Elle milite pour une profession unique de psychologues spécialistes en éducation, en développement à l’adolescence et en conseil en orientation.


Communications orales

Contradictions professionnelles et formation des psychologues scolaires

Salle : B-1516 — Bâtiment : ETS - Bâtiment B
Présidence : Maryvonne Merri (UQAM - Université du Québec à Montréal)
  • Communication orale
    Le centre de formation des psychologues de l’Éducation nationale : un espace transitionnel pour construire une identité professionnelle adaptée aux défis scolaires
    Karine Terrade Chatard (EPN13- CNAM)

    Le centre de formation des psychologues de l’Éducation nationale (PsyEN) est un espace transitionnel clé où les stagiaires construisent leur identité professionnelle et s’adaptent aux exigences éducatives. Face à une perte d’autonomie, une pression évaluative accrue et des défis émergents (crises, mal-être, enjeux interculturels), la formation adopte une approche intégrative de la psychologie. Elle favorise des postures professionnelles adaptées, alliant travail individuel et engagement institutionnel. Par l’articulation entre théorie, pratique supervisée et analyse réflexive, elle aide les futurs psychologues à dépasser l’isolement, renforcer leurs capacités d’intervention et collaborer efficacement en milieu pluridisciplinaire. Cette communication mettra en lumière l’évolution du centre face aux mutations sociétales et éducatives, en soulignant son rôle structurant pour garantir la persévérance et l’ancrage des PsyEN dans leur mission.

    Cette communication s’appuiera sur des situations cliniques illustrant des temps d’analyse des pratiques et des récits de vie en formation. Ces expériences permettront d’interroger l’intégration identitaire, les résistances et les ajustements nécessaires pour adopter la posture de psychologue de l’Éducation nationale. À travers ces récits, il s’agira de montrer comment la formation favorise une appropriation progressive du métier, renforçant la résilience et la persévérance des PsyEN face aux défis quotidiens.


Dîner

Dîner

Salle : B-1516 — Bâtiment : ETS - Bâtiment B

Communications orales

Décrochage professionnel, attraction et rétention des psychologues scolaires

Salle : B-1516 — Bâtiment : ETS - Bâtiment B
  • Communication orale
    Le décrochage professionnel et les contradictions vécues par les psychologues scolaires au Québec
    Maryvonne Merri (Université du Québec à Montréal), Jean-Micael Pothier (UQAM - Université du Québec à Montréal)

    La communication portera sur le phénomène de décrochage professionnel des psychologues scolaires dans les écoles secondaires du Québec. Alors que les besoins sont en augmentation, l'effectif des psychologues scolaires a considérablement diminué, engendrant une surcharge de travail et des conditions d’exercice contraignantes. À travers une analyse des contradictions vécues par les psychologues, fondée sur la théorie de l'activité d'Yjro Engeström, nous avons identifié les évènements déclencheurs du départ de ces professionnels vers d'autres secteurs, notamment le privé. L’étude révèle l’effet des conditions de travail sur l’autonomie professionnelle, la surcharge de travail, ainsi que sur la collaboration interprofessionnelle, et propose des pistes pour améliorer la rétention des psychologues scolaires dans les écoles secondaires.

  • Communication orale
    Être psychologue scolaire en 2025, est-ce toujours d’actualité ?
    Ariane Leroux-Boudreault (Centre de services scolaire de la Pointe-de-l'île)

    La pratique de la psychologie scolaire n’a été reconnue qu’au Québec qu’à partir de 1962 (Goguen & Montreuil, 2016). L’association canadienne de psychologie scolaire quant à elle voit le jour en 1980 et c’est en 1994 qu’est fondée d’Association québécoise des psychologues scolaires. Dans les années ’90, conscient de l’épuisement des milieux scolaire, le ministère de l’éducation somme les psychologues de soutenir l’inclusion des élèves à risque, en difficulté ou d’apprentissage, les élèves en situation d’handicap et ceux pouvant présenter des troubles de santé mentale. Force est d’admettre que le rôle du psychologue scolaire est bien différent de celui des autres secteurs publics et du privé. Puisqu’il n’existe plus de formation spécifique à la psychologie scolaire dans les universités francophones québécoises, un accompagnement de proximité est essentiel pour l’attraction et la rétention des psychologues qui viennent porter renfort au 8 % des psychologues québécois. Une lueur d’espoir émerge avec le programme de doctorat en psychologie scolaire qui ouvrira ses portes à l’automne prochain à l’UQAM et qui pourra faire découvrir ce travail passionnant qui permet de côtoyer les jeunes au quotidien. Cette communication vise à partager les pratiques innovantes d’accompagnement de nouveaux psychologues en milieu scolaire afin de développer ce champ de pratique tout en tenant compte des défis déontologiques et éthiques que peuvent vivent les psychologues scolaires.


Panel / Atelier

L’autonomie professionnelle des psychologues scolaires – Enjeux, défis et perspectives

Comment l'autonomie professionnelle des psychologues scolaires peut-elle être maintenue face aux contraintes institutionnelles, à la surcharge de travail et à des collaborations interprofessionnelles parfois complexes ?

L’organisation du travail varie selon les centres de services scolaires, influençant directement l’autonomie des psychologues. Certains doivent couvrir plusieurs établissements, d’autres exercent dans une seule école. Par ailleurs, l’émergence de nouvelles problématiques – santé mentale, anxiété scolaire, diversité culturelle, violence –accroît la demande d’interventions ciblées. Ont-ils les moyens et la latitude nécessaires pour y répondre ?

Les collaborations interprofessionnelles seront aussi questionnées. Dans un environnement où ils côtoientenseignants, psychoéducateurs, orthopédagogues et autres spécialistes, leur autonomie est-elle renforcée ou mise en tension ? Comment garantir une place à leur expertise sans être réduits à un rôle d’évaluateur ?

Enfin, nous nous interrogerons sur le rôle des directions et des centres de services scolaires. Influent-ils sur la marge de manoeuvre des psychologues ? Comment peuvent-ils faire entendre leur voix dans les décisions qui concernent leur pratique ?

Ces questions qui guideront notre réflexion sur l’avenir de l’autonomie professionnelle des psychologues scolaires, entre contraintes et perspectives d’amélioration.

Salle : B-1516 — Bâtiment : ETS - Bâtiment B
Présidence : Maryvonne Merri (UQAM - Université du Québec à Montréal)
Participant·e·s : Josianne Chicoine (Centre de services scolaire des Affluents), Isabelle Forcier (Centre de services scolaire de Sorel-Tracy), Josée Lavoie (Centre de services scolaire de montréal)

Communications orales

Introduction de la journée

Salle : B-1516 — Bâtiment : ETS - Bâtiment B

Communications orales

Les psychologues scolaires et leurs relations avec les autres professionnels

Salle : B-1516 — Bâtiment : ETS - Bâtiment B
Présidence : Maryvonne Merri (UQAM - Université du Québec à Montréal)
  • Communication orale
    La transformation du travail au sein de l’école québécoise et ses incidences sur les professionnels non enseignants
    Louis LeVasseur (Université Laval)

    Les psychologues scolaires font partie des professionnels non enseignants (orthopédagogues, orthophonistes, psychoéducateurs, conseillers d’orientation, etc.) qui, avec les techniciens (en loisirs, en éducation spécialisée, etc.), interviennent en périphérie de la classe pour soutenir les élèves présentant des difficultés de comportement, d’apprentissage ou personnelles. L’école québécoise repose ainsi sur une forte division du travail éducatif.

    Dans plusieurs Centres de services scolaires (CSS), le travail des professionnels non enseignants (PNE) subit une double transformation. D’abord, la Nouvelle Gestion publique (NGP) dont le modus operandi repose sur la recherche de performance, celle des élèves, des enseignants, des établissements, des CSS et même celle des systèmes éducatifs qu’évaluent les épreuves du PISA. Ensuite, l’institution insiste de plus en plus sur pour que les PNE priorisent les besoins de l’élève centrés sur les apprentissages prévus par le programme ministériel, au détriment d’une considération plus holiste de l’élève comme personne dont les besoins outrepassent les seuls enjeux d’apprentissage. Ces changements créent des pressions accrues. Pris entre leur code d’éthique et les attentes des directions d’écoles influencées par la NGP, les psychologues comme les autres PNE subissent une tension constante. Cette situation expliquerait-elle la baisse marquée du nombre de psychologues scolaires au Québec?

  • Communication orale
    Collaboration interprofessionnelle en milieu scolaire : enjeux, tensions et perspectives pour la psychologie scolaire
    Laurie Bergeron (Université du Québec à Montréal), Marie-Pierre Fortier (Université du Québec à Montrèal), Benoit Lalonde (UQAM - Université du Québec à Montréal), Maryvonne Merri (Université du Québec à Montréal)

    Le milieu scolaire repose sur des dynamiques interprofessionnelles où psychologues scolaires, orthopédagogues, psychoéducateurs et orthophonistes poursuivent des objectifs communs. Pourtant, la confusion des rôles et les contraintes institutionnelles freinent la collaboration, entraînant une crise de recrutement et de rétention des psychologues scolaires.

    Cette communication analyse les cadres de pratique pour comprendre les tensions entre collaboration et hiérarchie, l’impact de la gouvernance éducative sur la répartition des tâches et la réduction du rôle des psychologues scolaires à l’évaluation plutôt qu’à l’intervention.

    L’interprofessionnalité dépasse le simple partage d’expertises : elle reflète une lutte pour la reconnaissance des fonctions et des pratiques. Les chevauchements de missions – communication avec les familles, formation des enseignants, suivi des élèves – créent tensions et rivalités, compliquant la collaboration et accentuant la difficulté identitaire des psychologues scolaires. Tandis que le psychologue est perçu comme évaluateur, d’autres professionnels revendiquent un rôle élargi. De plus, la notion de « client » reste floue : élève, parent, enseignant ou direction influencent l’organisation du travail.

    Nous explorerons des pistes d’amélioration inspirées de la littérature sur l’interprofessionnalité, notamment une meilleure structuration du travail et la valorisation du rôle conseil des psychologues et un équilibre entre évaluation et intervention.


Communications orales

La formation des psychologues scolaires en France et au Québec (partie I)

Salle : B-1516 — Bâtiment : ETS - Bâtiment B
  • Communication orale
    Les psychologues de l’éducation nationale en France : évolution de la formation et des fonctions
    Lyda Lannegrand (Université de Bordeaux)

    En février 2017, en France était créé par décret ministériel un nouveau corps de fonctionnaires, les psychologues de l’éducation nationale, venant remplacer deux corps distincts existant jusqu’alors : les psychologues scolaires et les conseillers d’orientation psychologues. Les psychologues de l’éducation nationale relèvent : 1) soit de la spécialité "éducation, développement et apprentissages" (EDA) et exercent leurs fonctions dans les écoles maternelles et élémentaires, 2) soit de la spécialité "éducation, développement et conseil en orientation scolaire et professionnelle" (EDO) et exercent leurs fonctions dans les centres d'information et d'orientation où ils ou elles sont affecté-e-s ainsi que dans les établissements d'enseignement du second degré relevant de leur secteur. Si leur recrutement se fait toujours sur la base d’un concours national suivi d’une formation alternant périodes de mise en situation professionnelle (i.e., stage pratique) et périodes d’’enseignement, l’accès est désormais réservé aux psychologues diplômés, c’est-à-dire attestant d’une formation de licence et de master de psychologie (ou équivalent) et de l’obtention du titre de psychologue, et leurs missions et compétences ont évolué. La présente communication visera à préciser ce que ces changements réglementaires ont entraîné en matière de formation, de fonctions et d’activités des psychologues de l’éducation nationale en France.

  • Communication orale
    Les Psychologues de l’Education Nationale en France : Enjeux et perspectives de la formation au centre de formation de l’Université de Lille
    Severine Nafati (Université de Lille), Loris Tamara Schiaratura (Université de Lille)

    En France, les psychologues de l’éducation nationale (PsyEN) sont recrutés sur concours national et doivent posséder le titre de psychologue pour s’y inscrire.

    La réussite du concours conduit à l’affectation comme fonctionnaire-stagiaire PsyEN dans un des sept centres de formation du territoire français. La formation d’une année alterne des enseignements de professionnalisation au métier de PsyEN au centre de formation universitaire et des mises en situations professionnelles sur le terrain.

    L’objectif sera de présenter la formation initiale et continue des PsyEN au centre de formation de Lille et de discuter des enjeux de cette formation qui allie les préconisations du ministère de l’éducation nationale aux priorités éducatives et professionnelles de la région des Hauts-de-France. Il s’agira aussi d’aborder des éléments susceptibles d’expliquer la baisse d’attractivité du métier.

    Les Hauts-de-France se caractérisent par un niveau d’éducation prioritaire important qui reflète de grandes difficultés scolaires et sociales. Pour répondre à des enjeux d’inclusion pour tous les élèves, la formation repose, dans un cadre inter-métiers, sur les interventions et l’expertise de professionnels de terrain. Ce qui requiert d’en actualiser les contenus en lien avec la formation continue des PsyEN. Finalement, dans un contexte de difficulté de recrutement et d’attractivité, le centre de formation joue un rôle majeur dans les adaptations nécessaires à l’exercice du métier de PsyEN.


Dîner

Dîner

Salle : B-1516 — Bâtiment : ETS - Bâtiment B

Communications orales

La formation des psychologues scolaires en France et au Québec (partie II)

Salle : B-1516 — Bâtiment : ETS - Bâtiment B
  • Communication orale
    Modèle québécois de la psychologie scolaire selon l’Association Québécoise des Psychologues Scolaires
    Annie Bernartchez (Association Québécoise des Psychologues Scolaires), Marc Bigras (Université du Québec à Montréal), Josianne Chicoine (Psychologue au Centre de Services Scolaires des Affluents), Zakaria Idrissi (UQAM - Université du Québec à Montréal), Sandra Lafortune (Psychologue au Centre de Services Scolaires des Affluents), Ariane Leroux-Boudreault (Psychologue au Centre de services scolaire de la Pointe de l'Île), Danis Pageau (Psychologue au Centre de services scolaire du Fleuve-et-des-Lacs)

    Le comité scientifique du conseil d’administration de l’Association Québécoise des Psychologues Scolaires aélaboré un modèle global et intégré des services en psychologie scolaire et ce, dans un processus de co-construction avec ses membres. Ces derniers ont exprimé leurs opinions lors de consultations, notamment sur l’identité du psychologue scolaire, sur la formation et le perfectionnement ainsi que sur les actes professionnels qu’ils doivent poser dans l’exercice de leurs fonctions. Certaines références guident déjà l’exercice de la psychologie scolaire (par ex., le modèle de la National Association of School Psychologists ou le Cadre de pratique des psychologues exerçant en milieu scolaire). Le modèle conceptuel proposé se veut représentatif de la pratique actuelle des psychologues scolaires et traduit une vision de ce que pourrait être l’avenir de la profession. De la formation initiale via les connaissances à acquérir et les compétences à développer, jusqu’aux domaines d’expertise, en passant par les services directs et indirects à l’élève, le modèle témoigne de la complexité, de la diversité et de la richesse du travail des psychologues scolaires. Lors de cette communication, les auteurs inviteront les chercheurs.ses et les praticien.ne.s à réfléchir à des stratégies de promotion du modèle ainsi qu’à des solutions qui vont permettre de construire des bases solides sur lesquelles nous pourrons bâtir l’avenir de la profession.


Panel / Atelier

Travailler ensemble avec les psychologues scolaires

Cette table ronde rassemblera psychoéducateurs, orthopédagogues, et orthophonistes pour réfléchir aux relations de travail avec les psychologues scolaires. Ces derniers occupent une place essentielle dans l’accompagnement des élèves, mais leur rôle et leur collaboration avec les autres acteurs de l’école suscitent des interrogations. La charge de travail, la superposition des prescriptions professionnelles et les marges de manœuvre limitées constituent des enjeux majeurs.Les discussions viseront à partager les expériences et à questionner les dispositifs existants de concertation entre professionnels. Quels sont les moyens mis en place pour permettre aux acteurs scolaires d’exprimer leurs points de vue sur l’organisation du travail et de construire collectivement des ajustements ? Comment peuvent-ils débattre des prescriptions qui structurent leur métier et adapter leurs pratiques aux réalités du terrain ? Cette rencontre vise à explorer comment mieux structurer ces échanges professionnels afin de favoriser une coopération plus équilibrée et constructive avec les psychologues scolaires, en valorisant les complémentarités et en surmontant les tensions existantes. les participant.es de la table ronde envisageront des modes de collaboration plus dynamiques et cohérents, le développement des espaces de dialogue et de concertation, permettant aux élèves de tirer pleinement profit des expertises croisées des différents professionnels.

Salle : B-1516 — Bâtiment : ETS - Bâtiment B

Panel / Atelier

Synthèse et préparation de la publication

Salle : B-1516 — Bâtiment : ETS - Bâtiment B
Participant·e·s : Laurie Bergeron (UQAM - Université du Québec à Montréal), Annie Bernatchez (UQAM Département de psychologie secteur de l'éducation), Daphné Champoux (CSSDM), Josianne Chicoine (Centre de services scolaire des Affluents), Geneviève Chénier (Institut Tshakapesh), Isabelle Forcier (Centre de services scolaire de Sorel-Tracy), Marie-Pierre Fortier (UQAM - Université du Québec à Montréal), Zakaria Idrissi (UQAM - Université du Québec à Montréal), Benoit Lalonde (UQAM - Université du Québec à Montréal), Lyda Lannegrand (Université de Bordeaux), Josée Lavoie (Centre de services scolaire de montréal), Lionel Le Gruiec (Direction académiques des Côtes d'Armor), Louis LeVasseur (Université Laval), Camille Lefebvre (UQAT - Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue), Ariane Leroux-Boudreault (Centre de services scolaire de la Pointe-de-l'île), Maryvonne Merri (UQAM - Université du Québec à Montréal), Carine Mira (CY Université), Jean-Micael Pothier (UQAM - Université du Québec à Montréal), Loris Tamara Schiaratura (Université de Lille), Karine Terrade Chatard (EPN13- CNAM)