Aller au contenu principal
Il y a présentement des items dans votre panier d'achat.

Informations générales

Événement : 92e Congrès de l'Acfas

Type : Colloque

Section : Section 400 - Sciences sociales

Description :

La consommation est au cœur de notre quotidien et occupe toutes les sphères de la société, du supermarché à la santé (IRIS, 2014). Il s’agit d’un fait social total, mais qui est aujourd’hui largement critiqué pour les inégalités sociales et les conséquences environnementales qu’il engendre. En effet, 10 % des ménages québécois sont considérés comme étant à faibles revenus (Institut de la statistique du Québec, 2021). De plus, la pandémie de COVID‑19 a entraîné une forte inflation qui touche davantage les produits de base (Cavallo et Kryvtsov, 2024). L’augmentation des prix de logement et de l’alimentation semblent être les principaux facteurs qui renforcent l’exclusion économique des populations vulnérables, les poussant ainsi à consommer des produits de moindre qualité (Bordeleau, 2024).

Du côté environnemental, le portrait n’est pas plus reluisant. Les modes de vie occidentaux basés sur la consommation de masse sont au fondement du dépassement des limites planétaires (Steffen et al., 2015). Par exemple, les changements climatiques sont fortement causés par les émissions de GES du transport (43 % des émissions du Québec), dont une part significative est due aux automobiles individuelles (32 % des GES du Québec). Un autre exemple de limite planétaire est la crise de la biodiversité ou la 6e extinction de masse (IPBES, 2019). La destruction des habitats naturels par l’urbanisation et l’agriculture est en cause, mais derrière ce sont nos modes de vies qui amènent à consommer toujours plus de ressources (Martins et al., 2020).

Ces constats ne concernent pas que le Québec et sont le lot des sociétés occidentales (IPCC, 2023). Ainsi, il est plus que nécessaire de promouvoir des approches critiques en sciences de la consommation (Hansen et Bo Nielsen, 2023; Berlan et al., 2022). Par ce thème, nous voulons non seulement souligner les limites des pratiques de consommation actuelles, mais nous souhaitons aussi ouvrir de nouvelles perspectives qui promeuvent un niveau de bien-être acceptable et soutenable (Fuchs, 2021). Sous cet angle, un accent particulier est porté sur les modalités d’autonomisation des consommateurs pour améliorer leur appropriation des logiques de consommation. Cela implique de considérer, implicitement, le fait que consommer pourrait être « positif », dans la mesure où cela contribue non seulement à l’économie, mais également au bonheur et à la qualité de vie des consommateurs (Miller et Stovall, 2019).

Dates :

Format : Sur place et en ligne

Responsables :

Programme

Communications orales

La critique vue par la relève : présentations étudiantes

Salle : B-3406 — Bâtiment : ETS - Bâtiment B
  • Communication orale
    Un programme d’alimentation scolaire par et pour les élèves québécois
    Bernard Koraï (Université Laval), Amélie Parenteau (Université Laval)

    En 2024, le gouvernement du Canada a instauré une nouvelle Politique nationale d’alimentation scolaire, offrant des fonds aux provinces pour créer un Programme d’alimentation scolaire, universel ou non PAS(U). Au Québec, où un enfant sur cinq souffre d’insécurité alimentaire. De fait, les PAS sont associés à la sécurité alimentaire (SA) des élèves, à une alimentation de qualité et à la réussite académique, en plus de représenter un excellent rapport coût-bénéfice. Ils peuvent aussi promouvoir des systèmes et des pratiques alimentaires durables, tout en liant les questions d’alimentation, de santé et d’environnement.

    Ayant pour objectif de contribuer aux réflexions des parties prenantes sur la mise en œuvre d’un éventuel PASUQ et le renforcement des programmes existants, la recherche s’est concentrée sur l’opérationnalisation et les stratégies d'approvisionnement durable (sain, local et écoresponsable). Une caractérisation de la chaîne d’approvisionnement actuelle et ses impacts sur les dimensions de la SA, fut suivie d’une recension des bonnes pratiques locales, mais aussi de PASU éprouvés par des pays économiquement comparables au Canada.

  • Communication orale
    Stratégies de communication entre consommateurs et entreprises pour la réduction du gaspillage alimentaire
    Jacinthe Cloutier (Université Laval), Amina Souilem (Université Laval)

    Contexte
    La réduction du gaspillage alimentaire est un enjeu majeur de la consommation responsable. Chaque année, des millions de tonnes de nourriture sont perdues ou gaspillées à travers la chaîne d'approvisionnement, avec des impacts environnementaux, économiques et sociaux significatifs. Si les initiatives institutionnelles et industrielles jouent un rôle clé, l'engagement des consommateurs est aussi déterminant. Cependant, Les stratégies de communication entre consommateurs et entreprises sur le gaspillage alimentaire sont encore peu étudiées et doivent être analysées en profondeur pour identifier les actions les plus efficaces.

    Objectif
    Cette recherche vise à explorer et analyser les stratégies de communication entre consommateurs et entreprises favorisant la réduction du gaspillage alimentaire. L’objectif est de mieux comprendre comment ces interactions peuvent influencer les comportements des consommateurs et soutenir des pratiques de consommation plus responsables.

    Hypothèse/Axes de recherche
    Nous posons l’hypothèse que des stratégies de communication adaptées et interactives entre entreprises et consommateurs peuvent significativement contribuer à la réduction du gaspillage alimentaire.

  • Communication orale
    Perceptions et représentations mentales des consommateurs à l'égard d'une laitue cultivée selon les principes de la lutte intégrée : Analyse qualitative des déterminants du consent
    Yembilima Arnold Régis Dabilgou (Université Laval), Bernard Korai (Université Laval)

    De nombreuses sources récurrentes et concordantes font état ces dernières années d’un lien significatif entre l’utilisation des pesticides et le développement de certains problèmes de santé chroniques (ex. les cancers, les troubles de la reproduction, les répercussions sur le système nerveux et endocrinien) (Roberts et al., 2019) auxquels pourraient s’ajouter également d’autres externalités négatives, telles que la contamination des milieux agricoles terrestres et aquatiques (Montiel-Leon et al., 2019).

    Ces études ainsi que leur corollaire de réactions publiques et médiatiques font grandement écho chez les citoyens-consommateurs qui semblent de plus en plus désireux d’une agriculture aseptisée de toute utilisation d’intrants chimiques. Cette préférence se traduit dans la littérature scientifique notamment par une disposition à payer plus élevée pour des produits et expériences bioalimentaires cristallisant les attentes pro-environnementales (Feretti et al., 2023 ; Fuller et al., 2022 ; Petrontoni et al., 2024; Traoré et al., 2023). Or, cet idéal de durabilité promu par les citoyens semble contraster avec la réalité objective des dynamiques de production des aliments à la ferme qui contraignent une grande majorité des agriculteurs à recourir aux pesticides afin de répondre à certains impératifs de conservation, de coûts (prix), et d’esthétique qui, paradoxalement, sont aussi considérés comme importants par les citoyens lorsqu’ils agissent comme consommateurs.

  • Communication orale
    La consommation responsable : une revue narrative systématisée des facteurs d’engagement
    Eric Kodjo Agossou (Université Laval)

    Contexte : En raison de préoccupations environnementales croissantes, la consommation responsable devient un enjeu d’intérêt à la fois social et académique. Depuis les 20 dernières années, de nombreux travaux de recherche ont examiné les facteurs influençant la consommation responsable et engagée. Ces études ont identifié une importante variété de facteurs, qu’ils soient d’ordre idéologique, identitaire, cognitif, socio-démocratique ou d’autres. Ces facteurs sont multiples, éclatés et souvent dépendants des contextes d’études. Malheureusement, cette fragmentation croissante de la littérature, bien qu’elle ait l’avantage de sa richesse, ne permet pas de générer une compréhension unifiée des facteurs d’engagement durable.

    Objectif : L’objectif de cette étude est de réaliser une revue narrative systématisée de la littérature afin d’identifier l’ensemble des facteurs de consommation responsable et engagée, et les intégrer dans un spectre limité de catégories conceptuelles. Cela en offrira une relecture simplifiée.

    Méthodologie : La recension des écrits, effectuée suivant la méthode PRISMA (Preferred Reporting Items for Systematic Reviews and Meta-Analyses), a permis d’inclure 54 articles académiques issus tant de revues phares du marketing que de disciplines connexes (développement, psychologie, gestion).


Dîner

Repas libre

Salle : B-3600 — Bâtiment : ETS - Bâtiment B

Communications par affiches

Session d'affiches

Présentation d'affiches de 12 étudiants du Bacc. en science de la consommation de l'Université Laval

Salle : B-3600 — Bâtiment : ETS - Bâtiment B

Communications orales

L’éducation des consommateurs comme voie d’émancipation

Salle : B-3406 — Bâtiment : ETS - Bâtiment B
  • Communication orale
    Comment promouvoir plus efficacement les écolabels alimentaires ? Et si on donnait la parole aux consommateurs?
    Bernard Korai (Université Laval)

    L'intensification de l'agriculture, associée à l'urbanisation galopante des villes et des campagnes, a entraîné une distance physique entre les citoyens et les agriculteurs (Van Bussel et al., 2022). Cet éloignement a un certain nombre de conséquences, notamment l'incapacité des citoyens/consommateurs à faire l'expérience réelle des pratiques agricoles et leur difficulté à évaluer objectivement les efforts de durabilité des agriculteurs qui se traduisent à travers les attributs des produits alimentaires (Young et al., 2022). En général, ce que les consommateurs savent de la durabilité des aliments provient des reportages des médias, qui sont très souvent déconnectés des réalités objectives de la mise en œuvre des pratiques agricoles dans les exploitations. Il n'est pas surprenant que la majorité des études menées dans les pays industrialisés fassent état de faibles niveaux de connaissances environnementales parmi les populations (Saulais & Espougne, 2024).

  • Communication orale
    Éduquer le consommateur : une approche contre-productive ?
    Damien Hallegate (UQAC - Université du Québec à Chicoutimi)

    Pourquoi notre civilisation fonce-t-elle dans le mur, en toute connaissance de cause ? Pourquoi les consommateurs changent-ils si peu leurs manières de consommer, malgré tout ce qu’ils savent ? Manifestement, la réalité (écologique) s’éloigne de plus en plus de leurs désirs (de consommation). Mais il semble bien que les consommateurs, aidés par les entreprises commerciales, aient beaucoup plus tendance à gérer (la perception de) la réalité, que leurs désirs.
    Comment comprendre ce comportement irrationnel ? Pour explorer cette question, nous développons l’idée freudienne selon laquelle le rapport au monde de l’individu est moins fonction de ses expériences de la réalité que de ses désirs, c’est-à-dire qu’il est, par essence, irrationnel. Spécifiquement, nous nous sommes appuyés sur deux courants de recherche naissants et encore marginaux en marketing : l’un est appelé « marketing terminal » (Ahlberg, Coffin et Hietanen, 2022), et l’autre, qui mobilise la pensée du philosophe slovène Salvoj Žižek, peut être qualifié de « zizekien » (par ex., Bradshaw et Zwick, 2016 ; Cronin et Fitchett, 2021 ; Ulver, 2021). Les deux tentent d’élaborer une critique radicale de la consommation. Pris ensemble, ils permettent notamment de mettre en évidence trois aspects peu étudiés du comportement des consommateurs : le fétichisme (de la marchandise, de Marx, et psychologique, de Freud (voir Cluley et Dunne, 2012)), le cynisme (par ex., Bertilsson, 2015) et l’« interpassivité »


Panel / Atelier

Prospective critique des sciences de la consommation

Salle : B-3600 — Bâtiment : ETS - Bâtiment B

Réseautage

5 à 7 des sciences de la consommation

Restaurant à confirmer

Salle : B-3406 — Bâtiment : ETS - Bâtiment B

Communications orales

L’alimentation comme vecteur de changement

Salle : B-3406 — Bâtiment : ETS - Bâtiment B
  • Communication orale
    Les épiceries alternatives : le chainon manquant des systèmes alimentaires
    Ali Romdhani (Université Laval)

    À l’échelle mondiale, les systèmes alimentaires sont responsables d'une part importante des gaz à effet de serre et de la perte de la biodiversité (Campbell et al., 2017). Les modes de vie occidentaux basés sur la (sur)consommation sont au cœur de ces enjeux et nécessitent des ajustements majeurs pour atteindre les objectifs climatiques de l’Accord de Paris ou encore l’objectif 15 des Objectifs du développement durable sur la biodiversité. La distribution alimentaire a certainement un rôle central à jouer pour atteindre ces objectifs, dans la mesure où elle est à la jonction entre les producteurs et les consommateurs (Oosterveer, 2013). Une position stratégique qui lui permet de déterminer les normes alimentaires, ce qui est le juste prix et quels produits sont désirables. Toutefois, il s’agit d’un secteur fortement concentré : non seulement les commerces de détail captent 55% des revenus de l’industrie bioalimentaire au Québec (MAPAQ, 2020), mais à l’échelle du Canada, 60% des parts de marchés appartiennent à trois grands acteurs (USDA, 2022). Une concentration qui interpelle le Bureau de la concurrence qui exhorte une plus grande diversité (BCC, 2023). Les acteurs de la distribution ont ainsi un intérêt particulier à maintenir le statu quo, on parle alors de verrouillage du système sociotechnique (Klitkou et al., 2015), ou encore de dépendances au sentier (Palier, 2014).

  • Communication orale
    La transition protéique des jeunes ultra-marins français : l’environnement alimentaire comme déterminant des inégalités de nutrition
    Valérie Angeon (INRAE,), Sandrine Fréguin-Gresh (CIRAD), Eric Kamwa (Université de Lorraine)

    Contexte et objectifs
    Les populations ultramarines connaissent une transition nutritionnelle avancée (Méjean et al., 2020). Ce phénomène touche en particulier les jeunes adultes. Ainsi, la question de l’évolution de leur comportement alimentaire se pose et notamment celle de leur transition protéique. Nos objectifs de recherche portent sur le rapport des jeunes ultramarins à leur alimentation et les facteurs qui influencent leur consommation. Parmi ces derniers, figurent les variables de l’environnement alimentaire. L’expression désigne l’ensemble des conditions (sociales, économiques, physiques, réglementaires) par lesquelles les individus acquièrent et consomment leur nourriture (Turner et al., 2018).

    Problématique et hypothèses
    Les travaux sur l’environnement alimentaire soulignent les relations entre environnement alimentaire et comportement alimentaire et abordent le premier comme un déterminant de santé (Vonthron et al., 2020). Ils se déclinent sur divers terrains empiriques. Néanmoins, peu d’études existent sur l’environnement alimentaire des populations ultramarines et singulièrement des jeunes publics. En outre, la littérature traite peu la problématique des trajectoires alimentaires des individus en interrogeant leur mobilité. Or les jeunes adultes ultramarins migrent souvent vers des métropoles éloignées de leurs lieux de vie d’origines (Joseph et al., 2019).


  • Communication orale
    La serre-école: Un espace de croissance pour les enfants et la nature
    Alexandre Beaudoin (UdeM - Université de Montréal)

    À l’Université de Montréal, une serre-école unique en son genre a pris racine, mais ce ne sont pas seulement des plantes qui y poussent. Ce projet a su développer une 20aine d’ateliers éducatifs pratiques auprès des jeunes de 3 ans à 20 ans avec des organismes communautaires qui travaillent principalement en agriculture urbaine. Cette programmation offre ainsi un environnement d'apprentissage immersif où il devient possible de se reconnecter avec le vivant dans un cadre urbain, expérimenter et découvrir l'importance de la production alimentaire locale et durable. Nous voyons notre projet comme une école de la transition afin d’induire des changements de comportement chez les jeunes, changer leur relation aux aliments et présenter des métiers du futur (sériculteur urbain).

    La crise sanitaire a démontré la fragilité des chaînes d’approvisionnement globalisées et l’importance d’une production locale. Notre projet se distingue de l’offre actuelle par sa mission d’engagement social de proximité. Nous souhaitons que la communauté s’approprie la serre-école afin que celle-ci devienne un lieu de vie et d’expérimentation ayant un impact réel sur le quotidien des participants. La serre-école est un incubateur de talents et un déclencheur de passion. Talent et passion les pierres d’assise de tout projet et les grandes qualités de tout entrepreneur.


Dîner

Repas libre

Salle : B-3600 — Bâtiment : ETS - Bâtiment B

Communications par affiches

Session d'affiches

Présentation d'affiches de 12 étudiants du Bacc. en science de la consommation de l'Université Laval

Salle : B-3600 — Bâtiment : ETS - Bâtiment B

Communications orales

Critique de la culture de consommation

Salle : B-3406 — Bâtiment : ETS - Bâtiment B
  • Communication orale
    Le parcours du consommateur en difficulté financière: outils et perspectives légales
    Aurore Benadiba (Université Laval)

    Contexte
    Les règles énoncées dans la Loi sur la protection du consommateur s’appliquent aux commerçants qui fournissent des biens et des services aux consommateurs, notamment en ce qui concerne les contrats de crédit (par exemple : cartes et marges de crédit, ventes à tempérament). Toutefois, un consommateur en difficulté financière ne trouvera pas dans cette législation un soutien adéquat pour réduire ou effacer ses dettes, alors qu’il est clairement établi que la surutilisation des cartes de crédit est l’une des causes principales d’insolvabilité des consommateurs au Québec (Statistiques du Bureau du Surintendant des Faillites). Lorsqu'un endettement devient incontrôlable, il peut empêcher de satisfaire des besoins essentiels tels que se nourrir ou se loger, dégradant ainsi les conditions de vie des individus. Les personnes confrontées à des problèmes de surendettement voient également leur dossier de crédit affecté, ce qui peut avoir des répercussions sur leur accès à l’emploi ou à un logement.
    Le parcours du consommateur en détresse financière peut être long et complexe, en particulier pour les personnes économiquement vulnérables, telles que celles à faible revenu, les jeunes, les travailleurs saisonniers, les bénéficiaires d’aide sociale, les retraités ou les familles monoparentales.
    Objectifs : Décrire les outils légaux et les perspectives proposées par les différents intervenants à un consommateur en difficulté financière

  • Communication orale
    L'Importance de la dimension esthétique dans la consommation de séries Télévisées Sénégalaises : une analyse sous l’angle de la Consumer Culture Theory
    Fatoumata Gaye (Groupe SUPDECO), Birahim Gueye (Groupe SUPDECO)

    Contexte
    Le marché des séries télévisées sénégalaises a connu une expansion significative, portée par une proximité culturelle forte et une charge émotionnelle marquée. L’expérience des spectateurs repose sur des dimensions hédoniques et affectives, où l’engagement est souvent lié aux performances des acteurs. Cependant, une analyse des interactions en ligne révèle que certains acteurs, bien que critiqués pour leur jeu, restent populaires en raison de leur apparence physique.
    Objectif
    Cette étude vise à comprendre pourquoi la beauté est un critère central dans la consommation des séries sénégalaises en identifiant les attributs esthétiques valorisés et leurs ancrages socioculturels.
    Axe théorique
    L’attrait visuel est un facteur déterminant dans les industries créatives, influençant les perceptions des consommateurs (Bloch et al., 2003). Dans l’audiovisuel, l’apparence des acteurs devient un élément différenciateur et un levier d’engagement émotionnel (Scheibe et Fiske, 2018).
    L’approche mobilisée repose alors sur la Consumer Culture Theory (CCT) (Arnould et Thompson, 2005), qui analyse les influences culturelles et symboliques dans la consommation. Dans le contexte sénégalais, la beauté est influencée par des normes esthétiques locales, véhiculées par les médias, la musique et la mode (Diouf & Fredericks, 2013).

  • Communication orale
    Le surendettement vécu par les consommateurs
    Béchard Benoit (Collège Notre-Dame-de-Foy), Jacinthe Cloutier (Université Laval)

    Contexte
    L’endettement au Canada est problématique, particulièrement chez les ménages à faibles revenus qui dépensent davantage que ce qu’ils gagnent (Statistiques Canada, 2024a). Les dettes non hypothécaires, qui sont principalement composées de crédit à la consommation, ont atteint 9,5 milliards de dollars en début d’année 2024 (Statistiques Canada, 2024b). Cette même année, la carte de crédit, facteur important dans la hausse de l’endettement, a affiché une hausse de 13,7 % par rapport à la même période l’année précédente (Equifax, 2024). Le solde dû moyen sur carte de crédit a atteint un sommet depuis 2007, s’élevant à 4 300 $ (Equifax, 2024). Il s’agit de 1 personne sur 23 qui aurait omis de faire un paiement en 2024, comparativement à 1 sur 25 en 2023 (Equifax, 2024).
    Objectif
    Discuter des conséquences que le surendettement a sur les consommateurs.
    Présenter des comportements (cognitifs) susceptibles d’influencer le surendettement des consommateurs.
    Méthode
    Une recension des écrits issus de la science et de la littérature grise a permis de mettre en lumière les différentes incidences du surendettement des ménages et l’impact délétère de certains biais cognitifs dans le traitement de l’information.

  • Communication orale
    Évaluation des initiatives visant à réduire les pertes et gaspillage alimentaires dans la chaîne d'approvisionnement bioalimentaire au Québec.
    Karima Afif (Université Laval)

    Plusieurs initiatives visant la réduction des pertes et gaspillage alimentaires (PGA) ont été mises en œuvre par des organisations opérant à divers niveaux de la chaîne bioalimentaire au Québec. Ce projet de recherche vise à évaluer les barrières et les facilitateurs du déploiement de ces initiatives, d’explorer leurs impacts sectoriels et d’identifier les initiatives les plus prometteuses. Pour répondre à ces objectifs, une méthodologie de recherche mixte a été adoptée incluant une approche quantitative basée sur un sondage par questionnaire et une approche qualitative basée sur la conduite de groupes de discussion avec les parties prenantes clés de la chaîne bioalimentaire. Les résultats du questionnaire en ligne ont été triangulés avec ceux des groupes de discussion dans le but d’approfondir l’analyse des résultats. Les initiatives visant la réduction des PGA les plus rapportées par les répondants incluent l’activité de glanage, qui consiste en la cueillette et le partage des surplus; la récupération de denrées issues de divers donateurs à des fins de redistribution auprès de bénéficiaires vulnérables; l’écoulement et/ou la transformation des surplus, retours ou invendus de l’organisation à des fins de distribution ou de revente auprès de la communauté.