Isabelle Godbout
La reconnaissance des groupes : une analyse critique, féministe et comparative des professions infirmière et de travail social au Québec
- Votre profil en bref...
Actuellement candidate au doctorat, auxiliaire de recherche et chargée d’enseignement à l’École nationale d’administration publique (ENAP), j’ai complété une maîtrise en sociologie à l’Université du Québec à Montréal (UQAM) et un baccalauréat en communication publique (concentration journalisme) à l’Université Laval. Mes travaux de recherche portent principalement sur la reconnaissance des groupes et des organisations dans une perspective institutionnelle.
Depuis 2015, j’ai agi à titre d’auxiliaire, de professionnelle et de coordinatrice de recherche. Je suis également administratrice (membre étudiante) de la Société québécoise de science politique (SQSP). Dans le cadre de mes fonctions, j’ai travaillé sur de nombreux projets de recherche, dont des études de cas, des évaluations de programme, différents types de revues de la littérature (revue de la portée, systématique et méta-analyse) et des études Delphi. Au fil des ans, j’ai eu l’occasion de me démarquer dans les champs de la recherche, du transfert de connaissances et du renforcement des capacités.
- Avez-vous déjà tenté de vulgariser votre thèse à votre famille ? Qu’est-ce qui a constitué le plus gros défi ? Ce processus a-t-il suscité des réactions cocasses ?
Rarement ! Le plus grand défi est de réussir à maintenir l’intérêt et l’attention dans des contextes et des environnements informels.
- Pour vous, que représente votre recherche : un rêve d’enfance devenu réalité, un choix de carrière réfléchi, etc. ?
Ma recherche représente la possibilité d’apporter des réponses et du soutien aux groupes et organisations dans leur rôle d’acteurs politiques. J’espère réellement en venir (avec le temps) à faire une différence dans l’implantation et la mise en œuvre de politiques publiques et l’organisation des services offerts à la population.
- Au quotidien, à quoi ressemble votre vie d’étudiant·e chercheur·euse ? Quelle est l’expérience la plus enrichissante que vous avez vécue en tant que chercheur·euse ?
C’est l’expérience, et le privilège, d’avoir l’occasion de travailler sur des projets d’envergure et de diffuser les résultats.
- Pourquoi avez-vous décidé de participer au concours Ma thèse en 180 secondes ?
Il s’agit d’une expérience très formatrice et d’un beau défi à relever. Le milieu de la recherche doit impérativement trouver des solutions pour favoriser le transfert de connaissances et intéresser le public général aux résultats de la recherche. Ce concours constitue pour moi un pas dans cette direction.