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88e Congrès de l'Acfas
Auteur et co-auteurs
Geneviève Brisson
UdeS - Université de Sherbrooke
Magali Forte
Smon Fraser University
5a. Résumé

Lorsque les scripteur.trice.s bi/plurilingues écrivent dans leur langue seconde ou additionnelle, il.elle.s utilisent mentalement de façon spontanée leur langue première (L1) que celle-ci soit « autorisée, encouragée, réprimée ou bannie en salle de classe » (Gentil, 2019, p.78). Toutefois, selon García et Wei (2014), les pratiques fluides des enfants bi/plurilingues sont souvent sous-évaluées en classe et l’utilisation d’approches pédagogiques translangagières qui encouragent ces derniers à mobiliser les différentes ressources qui font partie de leurs répertoires linguistiques reste controversée. De plus, selon García et Wei (2014), les pratiques translangagières ont un potentiel transformateur dans la construction d’identités bi/plurilingues positives 

Dans notre étude, nous avons observé des élèves dans une école élémentaire anglophone de Colombie-Britannique lors de la création d’histoires bilingues multimodales à l’aide d’une application pour iPad nommée Scribjab (http://scribjab.com). Dans cette communication, les pratiques translangagières nous servent d’assises théoriques dans l’observation des interactions entre les élèves. Notre analyse suggère que ces pratiques translangagières ont permis à plusieurs élèves de mettre de l’avant un positionnement identitaire positif d’auteur.e.s bi/plurilingues, en plus de démontrer qu’il.elle.s savaient lire et écrire dans deux langues et étaient capables de passer d’une langue à l’autre aisément.