5a. Résumé
Le Général De Gaulle déclarait au lendemain de l’indépendance : « Les africains ne pourrons suivre que la voie que je leur ai tracée – l’indépendance dans la coopération -, ils savent qu’ils ne peuvent rien faire sans le pays qui les as colonialisé sauf à revenir à la barbarie, et qu’ils ont besoin de son aide pour se développer, leur technique, leur culture, leur population … ».[1] Les colonisateurs ne se sont pas limités à l’exploitation qu’ils faisaient des africains au cours de l’occupation ; ils ont pertinemment monté leur coup de telle façon que même s’ils ont fait comme s’ils abandonnent les territoires déjà conquis, les pays colonisés ne sauront pas se surmontés. Ils décident lors de l’éloignement (qu’ils ont nommé l’indépendance) de propager le chaos, d’enfoncer les communautés d’un même pays en conflit en vue de s’immiscer à leur guise en se réclamant d’assistance militaire et technique. Ce chaos planifié et combiné persiste présentement. On observe tout le temps que les puissances colonisatrices poursuivent à semer le désordre dans les nations africaines afin de contenter leurs besoins économiques. Ils équipent les insurgés aux fins de pouvoir arriver s’imposer sur la gouvernance du pays.
Cette emprise occidentale est également omniprésente dans les modes de vie courants de l'Afrique. Elle est tellement méthodique dans nos jours avec des “nominations” comme l’Accord de Partenariat Economique (APE). Ces conventions ouvrent les limites africaines aux occidentaux (et dernièrement aux asiatiques) dans l’intention de venir remplir les marchés africains avec leurs articles laissant régresser les jeunes entreprises africaines.
[1] Peyrefitte A., « De Gaulle à cœur ouvert », In L’autre Afrique, N° 1928-1929, 1997-1998, P. 72-88.