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Diane Tshikudi
Finaliste

Diane Tshikudi

Université du Manitoba

La chromogranine A, la pancréastatine et l'inhibiteur de pancréastatine 8 (PSTi8) modulent la muqueuse intestinale dans un modèle expérimental de colite d'une manière dépendante du sexe

 

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Votre profil en bref...

Je suis étudiante au doctorat dans le laboratoire du professeur Jean-Eric Ghia au Département d’immunologie à l’Université du Manitoba, où je me spécialise dans l’étude des maladies inflammatoires chroniques de l’intestin. Je détiens une maîtrise en biologie et un baccalauréat en biochimie de l’Université du Québec à Montréal. En plus d’être récipiendaire de plusieurs prix et autrice de nombreux articles dans des revues scientifiques spécialisées, j’ai aussi participé à plus d’une vingtaine de séminaires et conférences scientifiques.

Avant d’entamer un doctorat, j’ai travaillé en tant qu’assistante de recherche dans un laboratoire de biomédical et ingénierie à l’Hôpital Général du Massachusetts. Ainsi, j’ai participé au développement et à la validation de diverses nouvelles technologies servant au diagnostic de plusieurs maladies, incluant la détection des troubles de la coagulation chez des patient-e-s hospitalisés ou la prédiction de patient-e-s ayant un risque élevé de souffrir d’arrêt cardiaque.

 

Voici les réponses personnelles de la personne finaliste à trois questions :

  • Avez-vous déjà tenté de vulgariser votre thèse pour votre famille? Qu’est-ce qui a constitué le plus gros défi? Ce processus a-t-il suscité des réactions cocasses?

J’ai déjà tenté de vulgariser ma thèse pour les membres de ma famille. Le plus grand défi que j’ai rencontré dans ce processus a été d’ajuster mon langage au niveau de compréhension des personnes à qui je m’adressais sans pour autant les infantiliser. Une des réactions cocasses à la suite de mes tentatives fut la joie qu’exprimait ma famille de pouvoir comprendre mon travail suffisamment bien pour l’expliquer à d’autres.

  • Pour vous, que représente votre recherche : un rêve d’enfance devenu réalité, un choix de carrière réfléchi, etc.?

D’aussi loin que je puisse me souvenir, j’ai toujours rêvé de travailler dans le domaine des sciences. J’ai encore des images de moi enfant, sachant à peine lire, mais fascinée par les images et descriptions des diverses maladies tropicales répertoriées dans une encyclopédie appartenant à mon père. Alors, c’est vrai que ma recherche représente un rêve d’enfant devenu réalité.

  • Au quotidien, à quoi ressemble votre vie d’étudiant·e chercheur·euse? Quelle est l’expérience la plus enrichissante que vous avez vécue en tant que chercheur·euse?

Au quotidien, ma vie en tant qu’étudiante-chercheuse est fragmentée entre du temps passé à peaufiner mes expériences et à emmagasiner des données au laboratoire, et du temps occupé à lire et écrire des articles scientifiques. 

  • Pourquoi avez-vous décidé de participer au concours Ma thèse en 180 secondes?

En plus de me sortir de ma zone de confort, ce concours me permet de présenter ma recherche à un public diversifié et de plus grande envergure. De plus, cela me donne l’occasion d’en parler en français, ce qui, en soi, est un fait rare dans le domaine de la science.