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Audréanne Loiselle
Premier prix du jury et du public

Audréanne Loiselle

Université de Montréal

Synergies et compromis entre les fonctions et services écologiques de différents types de milieux humides de bord de lac

 

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Votre profil en bref...

Ma passion pour l’écologie végétale s’est développée durant mon baccalauréat en sciences biologiques à l’Université de Montréal. Depuis maintenant six ans, je travaille sous la direction de la Dre Stéphanie Pellerin à l’Institut de recherche en biologie végétale, un des nombreux campus de l’Université de Montréal. Mes recherches portent principalement sur les milieux humides. Je m’intéresse à leur biodiversité, leur fonctionnement, leur conservation, leurs services écologiques et aux pressions anthropiques qu’ils subissent. Je m’intéresse également à l’écologie forestière et à la limnologie, qui est l’étude des eaux douces. Tout au long de mon parcours, j’ai eu l’opportunité d’enseigner ces disciplines et de communiquer mes recherches à un public diversifié à travers des médias variés.

 

Voici les réponses personnelles de la personne finaliste à trois questions :

  • Avez-vous déjà tenté de vulgariser votre thèse pour votre famille? Qu’est-ce qui a constitué le plus gros défi? Ce processus a-t-il suscité des réactions cocasses?

Quand je dis que je suis biologiste, on me parle plus souvent de microbes et d’ADN que de plantes et d’écologie! Et quand je parle de milieux humides, je vois souvent des points d’interrogation dans les yeux des gens. La réaction la plus cocasse aura certainement été la fois où on m’a demandé des conseils sur la culture de la marijuana dans les milieux humides!

  • Pour vous, que représente votre recherche : un rêve d’enfance devenu réalité, un choix de carrière réfléchi, etc.?

Si on m’avait dit à l’âge de 15 ans que je passerais ma vingtaine à patauger dans les milieux humides, jamais je n’y aurais cru! Loin d’un rêve d’enfance, ma passion pour mes recherches est quelque chose qui s’est cultivé durant mon baccalauréat, grâce à collègues remarquables ! Sujet chaud dans les médias, la conservation des milieux humides est un domaine en pleine expansion, qui rassemble tous mes centres d’intérêt professionnels.

  • Au quotidien, à quoi ressemble votre vie d’étudiant·e chercheur·euse? Quelle est l’expérience la plus enrichissante que vous avez vécue en tant que chercheur·euse?

Au cours d’une année, mon travail se divise en deux phases. De mai à septembre, je suis sur le terrain, les deux pieds dans l’eau, afin de récolter des données sur les milieux humides. Puis d’octobre à avril, je suis derrière l’ordinateur, travaillant à compiler et analyser ces données. Je rédige ensuite des articles et participe à des conférences pour communiquer ma recherche. Mais là où j’ai appris le plus, c’est dans le transfert de mes connaissances en enseignant. 

  • Pourquoi avez-vous décidé de participer au concours Ma thèse en 180 secondes?

J’adore parler de la science de façon créative et j’aime particulièrement relever des défis. Et bien qu’à première vue les milieux humides ne soient pas les écosystèmes les plus appréciables, j’aime mettre au grand jour leur beauté et leur importance, deux choses trop souvent sous-estimées. Ma thèse en 180 secondes semblait donc l’opportunité parfaite pour marier ces différents sujets d’intérêt : un défi créatif me permettant de braquer les projecteurs sur les milieux humides.