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20e forum
Cégep de Trois-Rivières
1, 2 et 3 novembre 2019

Album photo

1er novembre 2019

19 h 00 à 20 h 00 : Accueil des participants

20 h 00 - 22 h 00 : Bar des sciences : C'est quoi l'approche scientifique? À quoi ça peut bien nous servir?

Pour comprendre le monde, on combine de multiples informations : données sensorielles, d'expériences, émotives ou scientifiques. Pour leur part, les données scientifiques sont tirées d'une même approche. UNE approche scientifique pour DES objets de recherche. Objectivité, rigueur et évaluation par les pairs caractérisent cette approche. Les objets? Ils sont tous admissibles. Pour le présent forum, ils iront des eaux douces à l’énergie, du travail humain à l’anatomie, des émotions à l’alimentation. Pour analyser tous ces univers, les chercheur-se-s traversent allègrement les frontières disciplinaires. Puis, elles ou ils partagent leurs travaux en parlant d’évidences et d’incertitudes.

  • Que peut apporter une approche "méthodique" aux enjeux de notre monde?
  • Greta Thunberg a-t-elle raison de s’appuyer sur les données scientifiques?
  • Au collégial, devrait-on décloisonner les disciplines pour mieux comprendre? Biologie et sociologie, par exemple, ont-elles des choses à se dire?

2 novembre 2019

8 h 00 - 9 h : Petit déjeuner au collège

9 h 00 - 11 h 30 : 6 ateliers thématiques (pause à 10 h 15)

11 h 30 - 13 h 00 : Diner

13 h 00 - 14 h 45 : Reprise des 6 ateliers thématiques

15 h 15 - 17 h 00 : Reprise des 6 ateliers thématiques

18 h 00 - 20 h 00 : Souper festif et défi « neurones »

20 h 00 : Activité à venir

3 novembre 2019

8 h 30 - 9 h 30 : Petit déjeuner au Cégep

9 h 30 - 11 h 45 : Parcours des chercheur-se-s et mot de clôture des coprésident-e-s

11 h 45 - 13 h 30 : Diner et fin des activités

Ateliers thématiques

ALIMENTATION : de l’assiette à la ferme

L’humain est un omnivore à géométrie variable. Selon les lieux et les temps, il a été plus ou moins végétarien, plus ou moins carnivore. Aujourd’hui, quel type d’omnivore pouvons-nous être? On établit un rapport tant culturel que psychologique à notre nourriture. Nos comportements sont emportés et déportés tant par la publicité que par nos états d’âme. Et parfois, on se nourrit au-delà des besoins avec des aliments tout sauf nutritifs. Ce qui nous mène à examiner la manière dont on produit la nourriture, et à remonter le chemin de l’assiette à la ferme pour retrouver l’équilibre. Les mouvements d’agriculture biointensive et de permaculture, par exemple, visent à concevoir des systèmes agricoles s'inspirant de l'écologie et de la tradition, mais aussi à redonner du sens au travail fermier. Une production agricole durable, économe en énergie et respectueuse des sols pourrait alors s’accorder avec des manières de s’alimenter ajustées à notre temps, à notre civilisation mondiale.

  • Quelles sont les forces psycho-socio-écono-politiques derrière l’alimentation?
  • Devrions-nous tous devenir végétaliens?
  • Comment la recherche scientifique peut-elle contribuer à ce que le monde soit mieux nourri?

CHERCHEUSES

  • Chantal Beauchamp, Université Laval – Agriculture et alimentation
  • Irène Margaritis, Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (ANSES), France – Nutrition
  • Johana Monthuy-Blanc, UQTR – Psychologie et alimentation

Animation : Nicolas Faucher, Cégep Limoilou

ANATOMIE : s’activer et se relaxer

Tout un défi que d’être une tête pensante dans un corps d’os, de muscles, de viscères et de nerfs. Et ce, dans un monde où l’on se fige devant les écrans, où l’on se stresse sous la vitesse des quotidiens. La sédentarité est un véritable danger, plus toxique que le tabac. On oublie l’existence du corps jusqu’à ce que la  douleur se pointe. Quand le dos refuse de plier ou que la souris nous remonte aux épaules. Connaître notre intérieur et comprendre la dynamique de ses grands systèmes : squelette, neuroanatomie, organes. Trouver l’équilibre entre activité sportive et relaxation pleine conscience. Savoir quelles sont ses limites pour ajuster l’entraînement. Être alerte et actif, et autant que possible dans le plaisir. Bref, un corps sain habité par un esprit sain, et se rappeler ce mot d’Hippocrate : « La force qui est en chacun de nous est notre plus grand médecin ».

  • Que devrait-on savoir de notre anatomie pour trouver l’équilibre corps et esprit?
  • Quelles sont les avancées de la connaissance scientifique sur les pratiques sportives?
  • Comment notre culture forme-t-elle et déforme-t-elle nos corps et comment prendre soin de son corps dans une vie « branchée »?

CHERCHEUR ET CHERCHEUSES

  • Paquito Bernard, UQAM – Activité physique et santé mentale
  • Josefina Maranzano, UQTR – Neuro-anatomie et plasticité du cerveau
  • Isabelle Pagé, UQTR – Chiropractie et anatomie

Animation : Dominic Boudreau, Centre de démonstration en sciences physiques

EAUX DOUCES : écologie et sociopolitique

Une rivière, un lac, un littoral. Des systèmes complexes grouillants de vie. Des vies ballottées par les courants, la chimie de l’eau, la nature des fonds ou les conditions atmosphériques. Des habitants, végétaux, animaux ou microbiens, qui ont des relations passant par toute la gamme : cohabitation, compétition, prédation ou parasitisme. Et sur les bords, parfois nageant, parfois kayakant, ce grand primate jaseur, dont la prolifération transforme tout le réseau. Entre les enjeux « naturels » s’intercalent ainsi toutes les dimensions culturelles, allant du socioéconomique au géopolitique. Tout ce beau « monde » se retrouve au sein d’un bassin versant où les eaux d’une même zone sont interreliées. Un lac et une rivière ne viennent jamais seuls, ils sont membres d’une sorte de village où l’action sur l’un des membres influence et transforme ses voisins.

  • Comment les chercheurs et les citoyens travaillent-ils ensemble au sein des bassins versants?
  • Quels sont les enjeux environnementaux spécifiques aux eaux douces?
  • Que nous apprennent les travaux de recherche du Biodôme sur cet univers aquatique que sont les eaux douces?

CHERCHEUR ET CHERCHEUSES

  • François Guillemette, UQTR - Processus biophysiques et écologiques des environnements fluviaux
  • Jérôme Comte, INRS-ETE – Écologie microbienne des environnement aquatiques
  • Nathalie Rose le François, Espace pour la vie – écophysiologie des poissons

Animation : François Bergeron, Cégep de Trois-Rivières

ÉMOTION ET RAISON : deux inséparables

À l’instar des autres mammifères, l’être humain possède un système automatique d’apprentissage, modulé par les émotions et par l’expérience. Mais comme aucun autre, il détient en surplus un système d’apprentissage dit rationnel, une manière unique de traiter l’information au moyen du langage. En quelque sorte, nous aurions un « cerveau émotionnel » et un « cerveau rationnel », qu’on peut distinguer sans pouvoir les séparer. Dans une situation donnée, les émotions sont les premières à réagir, transmettant une première couche d’information. Puis, cette réaction est ajustée, plus ou moins rapidement, par notre raison consciente. Le tout modulé, bien sûr, par les codes de notre culture. Les émotions sont à la base de toute motivation à agir, mais, sans notre intellect, il n’y aurait pas de civilisation humaine. Il y aurait donc une formidable combinaison entre la capacité à ressentir et la capacité à inventer.

  • Comment s’articulent l’émotion et la raison dans notre cerveau?
  • Les émotions sont-elles aussi socialement construites?
  • Que nous disent les recherches sur la conscience?
  • Quelle est la place des émotions dans nos décisions, dans tous ces choix que l’on fait quotidiennement?
  • Comment balancer nos forces émotives et intellectuelles?
  • Quel est l’effet des états affectifs sur la recherche scientifique?

CHERCHEUSE ET CHERCHEUR

  •  Isabelle Blanchette, UQTR – Impact des émotions sur le raisonnement, la mémoire, l'attention
  • Didier Pleux, Université Populaire de Caen – Psychologie du développement, psychologue clinicien et psychothérapeute
  • Roxane de la Sablonnière, Université de Montréal – Psychologie sociale

Animation : Julie Mimault, Consulat général de France à Québec

ÉNERGIE : ingéniosité et sobriété

On aura vécu une ère « fossile » des plus prolifiques, profitant d’une énergie abondante et versatile. Bien sûr, nous avons flambé un peu trop vite ce petroleum cumulé pendant des millions d’années, et ce, jusqu’à en ébranler le climat. Il n’y a plus de temps à perdre, il nous faut maintenant vite préparer la suite. Réduire d’abord radicalement la consommation d’énergie, car c’est là la première source. Puis, modifier nos modes de vie : de petites maisons, un minimum d’objets, des jardins partout, moins de voyages, etc. Développer une sobriété numérique aussi, car les bits ne vivent pas dans les nuages et ont une réalité matérielle coûteuse en énergie, tant pour l'extraction minière que pour l'électricité exigée par les fermes de serveurs. Les défis soumis à notre génie ne manquent et ne manqueront donc pas. Développer de nouvelles sources renouvelables, améliorer l’éolien et le solaire, explorer plus avant la bioénergie, maîtriser le stockage de l’hydrogène, etc.

  • Comment politiquement, sociologiquement, pouvons-nous réaliser rapidement cette grande transition?
  • Quelles sont les dernières avancées en recherche scientifique?
  • L’intelligence artificielle peut-elle contribuer à ce virage?

CHERCHEURS

  • Kodjo Agbossou, UQTR – Gestion intelligente de la demande électrique, énergie renouvelable et hydrogène
  • Bastien Alex, Institut de Relations Internationales et Stratégiques de France – politiques énergétiques
  • Martin Dubé, Innofibre – bioénoergie

Animation : Sophie Morisset, Cégep Lionel-Groulx

TRAVAIL : d’hier à demain

Le travail nous concerne tous. Il nous faut s’activer. Pour se nourrir, se vêtir, s’abriter. Mais aussi parce notre gros cerveau « créateur » a besoin de faire quelque chose et d’y donner du sens. On passe donc notre vie à travailler, à produire, à faire pousser, à éduquer, à innover, à commercer, à échanger. Le travail a évolué avec les techniques et les formes d’énergies, et aussi selon qui possédait le pouvoir, les ressources et les moyens de production. Aujourd’hui, entre le tout numérique et une planète qui exige que l’on ralentisse, comment s’activer créativement et durablement? Que penser de l’économie sociale et de partage? Le mouvement transnational des makers est-il une forme de production pouvant contribuer à la fin de la production jetable? Abattre la hiérarchie entre les savoirs concrets et les savoirs abstraits pourrait remettre de l’avant le « faites-le vous-même » si valorisant. Redonner du sens au travail ne passerait-il pas alors par un rapport renouvelé à ce que l’on produit et aux services que l’on offre?

  • Comment le travail s'est-il transformé à travers le temps?
  • Comment passer d’un travail centré sur la simple productivité à des activités orientées vers l’humain et la santé de la biosphère?
  • Quel futur pour le travail? Les robots vont-ils vraiment nous remplacer?

Animation : Marc-Olivier D’Astous, Collège Montmorency

CHERCHEUSE ET CHERCHEURS

  • Marie-Pierre Bourdages-Sylvain, TELUQ – nouvelles formes d'engagement au travail
  • Sid Ahmed Soussi, UQAM – sociologie du travail et secteur privé
  • Yvan Perrier, Cégep du Vieux-Montréal  – sociologie du travail et secteur public