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91e Congrès de l'Acfas
Auteur et co-auteurs
Philippe Boucher
Université Carleton
Mylène Jaccoud, Renée Brassard
Université de Montréal, Université Laval
5a. Résumé

La prévalence et la persistance de la violence en contexte conjugal (VCC) sont préoccupantes dans les communautés autochtones (Brassard et al., 2011, 2015). En effet, les hommes (54 %) et les femmes (61 %) autochtones sont plus susceptibles d’être victimes de violence en contexte conjugal que les allochtones (36 % et 44 %, respectivement) (Cotter, 2021). Toutefois, il y a un manque de connaissances sur l’arrêt de la VCC chez les hommes autochtones, auquel notre étude tente de répondre. Les résultats du mémoire de maîtrise permettent de mieux comprendre comment les hommes autochtones mettent fin à la violence en contexte conjugal. D’une part, l’objectif est d’explorer le sens donné à l’arrêt de la violence en contexte conjugal. D’autre part, l’étude s’intéresse aux récits et aux processus de bifurcation vers cet arrêt de la violence. Des entretiens qualitatifs ont été menés auprès de six hommes innus et innus-naskapis ayant vécu de la violence bidirectionnelle ou unidirectionnelle.

Les résultats de l'étude contribuent à la compréhension des perspectives des hommes sur les sources de la VCC, ainsi que sur les événements, les sources de soutien et les changements favorisant le développement d'une posture non violente. Trois types de processus d'arrêt de la VCC sont développés afin de mettre en évidence différentes trajectoires. En somme, les hommes résolvent les sources de la violence afin d’apaiser leurs souffrances et ainsi réagir différemment aux expériences éprouvantes.