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91e Congrès de l'Acfas
Auteur et co-auteurs
Émie Lachance
Université Laval
Marc Veillette, Mathieu Morissette, Émilie Bédard, Caroline Duchaine
Centre de recherche de l'Institut universitaire de cardiologie et de pneumologie de Québec - Université Laval, Département des génies civil, géologique et des mines - Polytechnique Montréal
5a. Résumé

Plusieurs activités des stations d’épuration des eaux usées (STEP) sont une source d’émission de bioaérosols, des particules biologiques aéroportées pouvant contenir certains microorganismes immunogènes responsables de diverses pneumopathies. Bien que l’exposition des travailleurs à ces bioaérosols ait été démontrée, l’incidence des bioaérosols sur leur santé est encore peu documentée. Le niveau d’exposition des travailleurs des STEP aux bioaérosols sera déterminé par la quantification des cytokines inflammatoires et des immunoglobulines G (IgG) spécifiques à certains agents pathogènes ayant été détectés dans l’air des STEP (Legionella pneumophila et Mycobacterium spp.) afin de mieux comprendre les risques et conséquences d’exposition auxquels les travailleurs font face. Par la suite, une approche d’immunofluorescence indirecte en développement permettra la quantification des IgG dirigées contre l’ensemble de la population des bioaérosols. Le développement d’une nouvelle approche de séparation immunomagnétique indirecte permettra la capture et l’identification de nouveaux agents immunogènes présents dans l’air et potentiellement responsables de pneumopathies chez les travailleurs. Il est attendu de retrouver une séroprévalence d’IgG spécifiques et un niveau inflammatoire plus élevés chez les travailleurs des STEP que chez des personnes non exposées. Les résultats obtenus contribueront à réduire l’exposition des travailleurs aux bioaérosols dans les STEP à travers le Québec.