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90e Congrès de l'Acfas
Auteur et co-auteurs
Ariane Lafortune
UdeM - Université de Montréal
Amy Ing, Hing Man Chan, Tonio Sadik, Malek Batal
Département de nutrition, Université de Montréal, Département de biologie, Université d’Ottawa, Assemblée des Premières Nations
5a. Résumé

La prévalence du diabète de type 2 (DT2) est plus de trois fois plus élevée chez les Premières Nations que dans le reste du Canada. Une alimentation de faible qualité est un facteur de risque du DT2.

Nos objectifs sont, chez les Premières Nations sur réserve : 1) comparer la qualité alimentaire selon le statut diabétique autodéclaré, 2) évaluer l’association entre la qualité alimentaire et le DT2.

À partir de données transversales de rappels de 24 heures : les apports en nutriments, l’indice canadien de saine alimentation (C-HEI), la contribution énergétique des aliments ultra-transformés et celle des aliments traditionnels ont été calculés pour 5 823 adultes. Des modèles de régression logistique multiple ajustés ont été élaborés. Des analyses de sensibilité post-hoc ont examiné la qualité alimentaire selon le fait d’être au régime et le nombre d'années depuis le diagnostic de DT2.

Les diabétiques avaient une meilleure qualité alimentaire selon les apports en plusieurs nutriments et les trois indices de qualité alimentaire globale. Les analyses multivariées ont montré que par rapport aux adultes du premier tertile, ceux du tertile supérieur du C-HEI avaient des chances 53 % plus élevées de présenter un DT2 (RC = 1,53, IC 95% : 1,09–2,15). Les participants au régime incluaient plus de diabétiques et avaient un score C-HEI supérieur.

Nos résultats suggèrent que les diabétiques avaient une meilleure qualité alimentaire, et ce possiblement en raison d'une modification de leur alimentation.