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90e Congrès de l'Acfas
Auteur et co-auteurs
Marc-Olivier Pilon
UdeM - Université de Montréal
Jessica Hindi, Essaïd Oussaïd, Meloche Meloche, Grégoire Leclair, Isabelle St-Jean, Martin Jutras, Marie-Josée Gaulin, Ian Mongrain, David Busseuil, Jean Lucien Rouleau, Jean-Claude Tardif, Marie-Pierre Dubé, Simon de Denus
Université de Montréal, Institut de cardiologie de Montréal, Institut de Cardiologie de Montréal
5a. Résumé

Les femmes ont, en règle générale, plus d'effets indésirables des médicaments que les hommes. Ceci pourrait s'expliquer par des concentrations de médicaments ajustées en fonction de la dose plus élevée chez les femmes.

Nous avons comparé les doses et concentrations du métoprolol et d'allopurinol/oxypurinol, le métabolite actif de l’allopurinol, entre les sexes chez les participants de la cohorte hospitalière de l’Institut de cardiologie de Montréal prenant l’un des deux médicaments sur une base régulière. Au total, 1 007 participants prenant du métoprolol et 459 participants prenant de l’allopurinol ont été inclus dans l’étude.

Les femmes présentaient des concentrations de métoprolol et d’oxypuriol plus élevées que les hommes, et ce, même après ajustement selon l’âge et la dose du médicament (valeurs P ˂ 0.03). De façon concordante, les ratios concentrations:dose étaient 21 % et 60 % plus élevés chez les femmes que chez les hommes pour le métoprolol et l'oxypurinol, respectivement (valeurs P < 2,0 x 10-4). Cet effet persistait après avoir ajusté pour l’âge (valeurs P ˂ 3,0 x 10-4). Nous avons également identifié les facteurs pouvant expliquer des différences entre les sexes.

Nos résultats soulignent la nécessité d'une approche personnalisée du dosage des médicaments, qui pourrait être basée sur le sexe ou sur les facteurs contribuant à ces différences afin de potentialiser l’innocuité aux médicaments chez les femmes.