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Auteur et co-auteurs
Charlotte Longpré
UdeM - Université de Montréal
Laurence Labelle, Gabrielle Gagnon, Jean-Michel Robichaud, Hali Kil, Mélodie Roy, Juliette Laurendeau, Amy-Lee Normandin, Sophie Parent, Jean Séguin, Mireille Joussemet, Geneviève Mageau
Université de Montréal, Université de Moncton, Simon Fraser University
5a. Résumé

Le statut socioéconomique (SSE) des parents s’avère un facteur de risque important des pratiques parentales sous-optimales. Ce facteur peut cependant être surestimé, puisqu’il importe de considérer d’autres sources d’influence potentielles, comme les caractéristiques personnelles de l’enfant, liées au SSE et aux pratiques parentales. L’objectif de cette étude était d’examiner comment le SSE, le tempérament de l’enfant et son niveau de compétence peuvent être liés de manière unique aux pratiques parentales observées durant une tâche d’apprentissage guidé. Un total de 192 dyades mère-enfant ont participé à une étude longitudinale. Des indicateurs de SSE ont été collectés à 5 mois et 42 mois, le tempérament de l’enfant à 18 mois, le niveau de compétence de l’enfant à 42 mois et, finalement, les pratiques parentales ont été observées en laboratoire alors que l’enfant avait 48 mois. Les résultats suggèrent que le tempérament et le niveau de compétence de l’enfant sont centraux dans l’estimation des pratiques parentales en contexte d’apprentissage guidé, au-delà du SSE. Des analyses de profils ont révélé que les mères de famille plus à risque (SSE plus faible, enfant présentant un tempérament plus difficile et un niveau de compétence moindre) présentaient les pratiques parentales les moins favorables. Cette étude souligne l’importance de considérer les facteurs confondants, comme ceux de l’enfant, lors de l’étude de la relation entre le SSE et les pratiques parentales.