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Auteur et co-auteurs
Marie-Pier Daunais
UQTR - Université du Québec à Trois-Rivières
Karine Dubois-Comtois, Sabrina Suffren
Université du Québec à Trois-Rivières
5a. Résumé

Au début de la pandémie, une augmentation des problèmes de sommeil a été observée chez les enfants de 6 à 12 ans (Bacaro et al., 2021). Bien que le sommeil et l'attachement soient intimement associés chez les enfants, aucune étude ne s’est intéressée à cette association à la période scolaire, dans le contexte de la COVID-19. L’objectif de cette recherche longitudinale consistait à évaluer le lien entre l'attachement des enfants de 9 à 12 ans et la qualité de leur sommeil. Par appel téléphonique, 167 enfants (M=10,4 ans, ET=1,1) ont répondu à un questionnaire mesurant la sécurité d’attachement aux parents (IPPA, T1 : durant le premier confinement) et leur parent a rempli un questionnaire mesurant la qualité du sommeil de l’enfant (CBCL, T1, T2 et T3 : 2 et 4 mois après le confinement). Une ANCOVA à mesures répétées a été réalisée avec la sécurité d’attachement et la qualité du sommeil. Les résultats ont montré qu’en confinement, le sommeil des enfants d’attachement insécurisant était moins bon que ceux d’attachement sécurisant. De plus, la qualité du sommeil diminuait significativement entre les 3 temps de mesures chez les enfants d’attachement insécurisant, alors qu’il restait faible et stable chez les enfants ayant un attachement sécurisant. Ces résultats suggèrent l’attachement comme composante pertinente dans les programmes d’intervention visant l'amélioration du sommeil en période de grand stress.