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Auteur et co-auteurs
Nathalie Sasseville
UQAC - Université du Québec à Chicoutimi
Marie-Pierre Barron, Julie Courcy
Université du Québec à Chicoutimi, Université du Québec à Rimouski
5a. Résumé

Les écrits scientifiques le démontrent, les personnes en situation de handicap sont plus à risque que celles sans handicap de subir des agressions sexuelles, notamment celles présentant une déficience intellectuelle (DI) ou un trouble du spectre de l’autisme (TSA). Si l’importance de la problématique est largement reconnue, notamment par la recherche et les instances gouvernementales, les études documentent encore trop peu comment la prévenir. Parmi les stratégies connues, les programmes visant à réduire la vulnérabilité des personnes sont sans nul doute le type prévention le plus direct puisqu’ils sont basés sur la résistance et la protection personnelle. Cette présentation s’appuie sur une analyse de 17 études ayant évalué l’efficacité de ce type de prévention chez les personnes ayant une DI ou un TSA. Leurs résultats montrent qu’ils permettent : 1- d’augmenter les compétences de protection et 2- que ceux privilégiant une stratégie de formation basée à la fois sur l’expérience in vivo et in situ favorisent le transfert des connaissances dans le temps et dans différents contextes. Cependant, des enjeux éthiques découlent de ces programmes qu’il convient de prendre en considération dans leur déploiement. Cette présentation s’inscrit dans une volonté d’améliorer les services offerts à ces personnes et d’outiller ceux qui les accompagnent en s’appuyant sur les conclusions des études. Elle contribuera à alimenter la réflexion vers une actualisation des pratiques de prévention à cet égard.