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90e Congrès de l'Acfas
Auteur et co-auteurs
François Dupont
UdeM - Université de Montréal
Frédéric Oliva, Roseane de Fátima Guimarães Czelusnia, Marie-Eve Mathieu
Université de Montréal, Université du Québec à Trois-Rivières
5a. Résumé

Introduction : 
L’activité physique (AP) pendant une tâche cognitive pourrait diminuer l’anxiété, la charge mentale et influencer la prise alimentaire. L’objectif est de comparer si l’AP pratiquée pendant une tâche cognitive peut diminuer la charge mentale et l’anxiété et modifier la prise alimentaire. 

Méthode : 
Étude croisée randomisée faite auprès de 18 d’étudiants universitaires. Le protocole impliquait de regarder une vidéo de 30 minutes réparties sur trois visites : sédentaire (S), AP d’intensité légère sur table à pédalier (P; 22 watts) et d’intensité élevée sur un vélo (V; 70 % fréquence cardiaque de réserve). Ensuite, les participants passaient un test écrit de 30 min portant sur la vidéo. La charge mentale et l’anxiété ont été mesurées avant (T1) et après (T2) le vidéo et à la fin du test (T3). Un repas standardisé ad libitum a été servi après T3 (hypothèse cachée). La FC a été surveillée en continu.

Résultat : 
À T2, la charge mentale était plus élevée pour V comparé à S (p<0,001) et pour V comparé à P (p=0.002). À T3, toutes les conditions étaient similaires pour la charge mentale et l’anxiété. La FC entre T1-T2 différait entre les conditions S, P et V ajouter détails(p<0,001). Il n’y avait pas de différences dans l’apport calorique entre les conditions S, P et V (p>0,05).

Conclusion : 
Faire du vélo pendant une tâche cognitive augmente la charge mentale ponctuellement. L’ingestion calorique n’a pas augmenté pour P et V malgré la demande physique plus élevée.