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Auteur et co-auteurs
Ali Lmariouh
Université Hassan II de Casablanca
Asmae Bouaouinate
Faculté des Lettres et des Sciences Humaines de Mohammédia - Université Hassan II de Casablanca
5a. Résumé

Si les politiques publiques marocaines ont adopté la planification depuis l’indépendance du pays, il n’en reste pas moins que l’analyse de leurs trajectoires, de leurs horizons temporels, de leurs périodes de planification, démontre qu’elles ne permettent pas de produire ni de la visibilité à moyen et long terme, ni de la cohérence dans l’intervention publique. L’avatar de cette situation pourrait se lire dans le décalage qui se manifeste au niveau territorial, notamment à travers la planification et la mise en œuvre de ces politiques publiques. Et les effets de ce décalage ne pourraient être que plus graves pour des territoires aussi sensibles, qui ne peuvent compter que sur leurs modestes ressources pour assurer leurs développements, c’est le cas des oasis. Ces constructions sociétales millénaires, se sont retrouvées bouleversées par une planification réfléchie et conçue au niveau central, tournant le dos à leurs réalités géographiques et territoriales. Le présent article interroge le déploiement temporel de la planification des politiques publiques au niveau des oasis de Tafilalet, les horizons et les temporalités d’action, et questionne l’apport de la réflexion prospective à la conception d’une vision de développement territorial, proposant un cheminement méthodologique d’ingénierie territoriale qui va dans le sens de renforcer la résilience de ces territoires aux changements climatiques, et de rompre par la même avec les tendances territoriales actuelles.