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Auteur et co-auteurs
Karen Cristine Gonçalves Dos Santos
UQTR - Université du Québec à Trois-Rivières
Ilga Porth, Juan-Carlos Villareal Aguilar, Damase Khasa
Université Laval – Sciences du Bois et de la forêt (Canada), Université Laval – Biologie (Canada)
5a. Résumé

L'extraction des ressources minérales laisse des sols stériles, qui mettent longtemps à se reconstituer. Les techniques traditionnelles de restauration des sites miniers sont coûteuses et impliquent une préparation mécanique du sol, un ensemencement hydraulique avec des herbes et des légumineuses et une fertilisation pendant plusieurs années pour améliorer les conditions du sol avant de planter des arbres. Une alternative consiste à utiliser des arbustes et des arbres indigènes avec leurs microsymbiontes pour restaurer ces sites. Une fois établies, ces plantes offrent aux plantes qui poussent en dessous une barrière contre le vent et une source de matière organique, tout en protégeant le sol de l'érosion. Dans ce projet, nous étudierons dans des mines du nord du Québec les populations de cinq espèces végétales : l'épinette noire, la myrtille des marais, le saule à feuilles de diamant, le bouleau glanduleux et l'aulne vert. Nous utiliserons ensuite RADSeq pour étudier la structure génétique de leurs populations. Nous sélectionnerons aussi des populations de plantes avec leurs microbes bénéfiques pour évaluer leur croissance dans les résidus miniers dans une serre. Cette technologie phytobiologique offrira une alternative peu coûteuse aux stratégies de restauration traditionnelles, contribuera à protéger le sol et augmentera la biodiversité. En outre, les données obtenues et les protocoles consolidés dans ce projet faciliteront les études futures avec ces espèces.