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89e Congrès de l'Acfas
Auteur et co-auteurs
Marie-Pier Forest
UQAR - Université du Québec à Rimouski
Dominic Voyer, Michel Bélanger
Université du Québec à Rimouski, campus de Lévis
5a. Résumé

Cette communication présentera les résultats d’un projet de maitrise portant sur les contextes utilisés dans les problèmes écrits mathématiques. Alors que l’utilisation d’une pluralité de contextes est valorisée en résolution de problèmes mathématiques, nous remarquons un manque de connaissances empiriques quant à la fréquence et à l’utilisation de ces contextes, dont les contextes fantaisistes (Lajoie et Bednarz, 2012). Ce constat semble étonnant considérant la prévalence de la fantaisie dans le quotidien des élèves (Goldstein et Alperson, 2020). En outre, il apparait que la définition même des contextes fantaisistes demeure imprécise (Hopkins et Weisberg, 2017), notamment en mathématiques. Notre étude visait ainsi à élaborer une définition détaillée des concepts de fantaisie et de contexte fantaisiste, puis à brosser un portrait de la quantité et du type de fantaisie contenue dans les problèmes écrits mathématiques. Une analyse de contenu nous a permis d’examiner les contextes des problèmes écrits de 38 cahiers d’apprentissage. Les principaux résultats soutiennent que les contextes fantaisistes sont utilisés dans les problèmes écrits seulement auprès des élèves des 1er et 2e cycles du primaire. Les contextes fantaisistes, principalement sous forme d’animaux anthropomorphisés, sont plus récurrents que les contextes réalistes. Ces constats nous amènent à ouvrir sur les retombées possibles du recours aux contextes fantaisistes sur l’apprentissage des élèves en mathématiques.