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88e Congrès de l'Acfas
Auteur et co-auteurs
Jean-François Rouillard
UdeS - Université de Sherbrooke
Fabrice Dabiré, Mario Fortin, Hashmat Khan, Patrick Richard
Université de Sherbrooke, Carleton University
5a. Résumé

Nous examinons les effets de la politique budgétaire sur le territoire québécois à l’aide de données qui s’échelonnent entre T1-1981 et T1-2020. Pour ce faire, nous estimons des modèles VAR et extrayons des chocs de dépenses gouvernementales selon la méthode de restrictions de signes proposée par Uhlig (2005). Les réponses impulsionnelles du PIB réel, de la consommation des ménages, de l’investissement privé non-résidentiel et de l’indice de confiance des ménages à un choc temporaire et positif de dépenses gouvernementales sont toutes significativement positives à court terme. Nous trouvons des multiplicateurs élevés pour des chocs de dépenses gouvernementales totales—ils sont à plus de 2 à court terme, tandis que les dépenses gouvernementales en investissement sont au-dessus de 3,5 et affichent une plus grande persistance. Les conséquences possibles de la pandémie et des mesures de relance sur la trajectoire d’endettement du Québec complètent l’analyse. Enfin, les dépenses gouvernementales en investissement sont celles qui devraient être privilégiées pour stimuler l’activité économique et même réduire le ratio d’endettement en conformité avec les cibles prévues en 2026.


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